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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 18:10

Part II : Nouvelles Frontières.

"L'histoire de Cadwallon est une succession d'événements funestes qui provoquèrent le départ ou la disparition des occupants de la péninsule de Lanever, rendant les ruines aux bosquets féeriques et aux fayes qui les habitent. La ville fut si souvent le théâtre d'affrontements sanglants que les peuples les plus anciens la croient maudites. Quels secrets dissimule la Cité franche ?"

Après ce rapide tour d'horizon des villes plus ou moins fantastiques pour les JdRs en français, parlons maintenant (chose promise chose due et à tout seigneur tout honneur) du premier supplément consacré à ce qui va, j'ose le dire tout net, constituer LA nouvelle référence en la matière, à savoir Cadwallon.

Se sont tout d'abord plus d'une quinzaine de nouveaux lieux (les abords) qui sont présentés par le menu. Il permette de préciser l'environnement proche de la cité et sont en général bien trouvés et complètement dans l'ambiance. On y trouve des passages obligés comme les égouts (au pas très propre comme au figuré) ou la bibliothèque interdite et emmurée, une baie des épaves et des trésors et la description de la mystérieuse Tour du regard. Ah ! N'oublions pas les "Crocs de Vile-Tis", qui tombent à pic (arf) pour que les Dévoreurs (qui n'ont a priori rien à foutre là mais se vendent bien) aient quand même quelque chose à se mettre sous la dent (re-arf). Comme disait l'autre, déjà qu'un Wolfen n'est pas plus fait pour rentrer dans une maison qu'un wookie pour piloter un engin spatial, alors un Dévoreur…Mis à part cette petite faute de goût (arf arf arf), l'ensemble est d'excellente facture et d'une lecture très agréable.

Eureuses initiatives, deux chapitres sur l'expérience et la création de PNJ viennent compléter et préciser les règles de base. Rien à en dire, il faudrait voir à la longue pour le système d'expérience (comme dans les ascenseur, le risque est toujours de monter trop vite ou trop lentement en puissance), et le système de création de PNJ très boîte à outils ne vous dispensera pas d'originalité et d'imagination, ni d'un petit travail de mise en cohérence et de respect de la crédibilité (certaines associations de traits particuliers, pouvoirs et autres capacités sont possibles mais pas forcément souhaitables) mais ça, c'est presque toujours le cas. Quoi qu'il en soit, on se rapproche quand même franchement d'un jeu complètement JdR jouable sans les figs - je dis ça pour les sceptique de la première heure qui ont du mal à s'en convaincre.

Celon la Story_Line officielle, les Ophidiens (que les Cadwës connaissent sous le nom d'"émissaires sinueux", comme dans la maxime locale "pour qui sont ces émissaires sinueux qui sifflent sur nos têtes ?"¤) sont les grands méchants appellés à faire continuellement faire peser (en sifflant) une menace sur la tête des habitants de Cadwallon, et sûrement des personnages de vos joueurs. Il était temps d'en apprendre un peu plus sur ces reptiles, c'est désormais chose faite avec un chapitre qui les met sous les feux de la rampe (quoi de plus normal pour des reptiles). Pouf pouf. On découvre leurs origines, la façon dont ils complotent dans l'ombre, et une nouvelle culture avec son animal totem qui va bien. Ceux qui ont dit Mangouste ou Hérisson, sortez.

R pour rôle, voilà la lettre qui nous rassemble tous. Ou presque. Il y en a en effet qui sont venus aux univers imaginaires par l'intermédiaires des jeux de figurines (JdF, acrostiche déposé). Et s'agissant de Cadwallon, il risquent même d'être plus nombreux que ceux que Croc appelle, dans le numéro 38 de Ravage - actuellement en kiosques - des "hommes qui portent des lunettes, qui ont de l'acné et qui se nourrissent exclusivement de pizzas et de coca" (je sais, c'est mal de délationer, mais je ne voulais pas que vous risquiez de la rater celle-là). Du coup, il n'était effectivement pas inutile de se recentrer sur les fondamentaux, de retrouver nos belles vertus, bref, de remettre l'église au milieu de la place du village et donc de consacrer aussi un chapitre à rappeler comment que c'est déjà qu'on joue aux jeux de rôle.

Entithèse du précédent, le chapitre suivant explique aux vieux rôlistes que nous sommes comment que c'est déjà qu'on joue aux figurines sur plateaux. Les lignes de vue, les niveaux d'alerte, les cibles, les passages étroits, les embûches, tout ça… Pas la peine d'en dire plus.

Taijistique adj. Inventé. Relatif au taiji ; qui relève du domaine du taiji. Taiji n.m. Dans la pensée traditionnelle chinoise, symbole cosmogonique représentant le principe originel de l'univers par l'union du yin et du yang. A l'intérieur du yin subsiste toujours le yang, et inversement. Pourquoi est-ce que je vous lis le dictionnaire moi ? Parce que c'est exactement cette définition qui me vient à l'esprit à propos des deux chapitres suivants très complémentaires, où il est question de la milice et des contacts. Quand on est un Franc-Ligueur on est appelé à voir les deux, l'une ne va pas sans l'autre et parfois les uns se retrouvent chez les autres, un peu comme le petit point noir se retrouve dans la partie blanche, et inversement. Vous m'avez compris là ? Bon, faites un effort pour suivre. Toujours est-il que les précisions techniques sur l'organisation des forces de l'ordre et les exemple de nouveaux représentants des forces du désordres sont les bienvenus, ça ne casse pas quatre pattes à un canard, mais c'est utile.

Sette petite présentation ne serait pas complète sans évoquer les trois derniers chapitre, unis comme les trois doigts de la main qui clôturent l'ouvrage : Incantation, Divination et Révolution. Cela dira quelque chose aux joueurs de Confrontation qui y reconnaîtront deux domaines pyrotechniques bien utiles (la magie et les miracles) et, by the way, devenus complètement gratuits dans la mouture 3.5 de ce jeu, ce qui va foutre un beau bordel sur nos tables ! Voir à ce sujet l'article franc et direct d'A. L'huillier (qui ne met pas tellement d'huile finalement) page 38 et 39 du toujours le même Ravage numéro 38. Le mec du Staff Rackham qui a eu cette idée est un putain de génie, c'est tout ce que je peux dire. Par contre, une vraie bonne idée c'était de rajouter ce troisième volet, la Révolution pour traiter de tout ce qui est technologique (de la poudre à la naphte en passant par la vapeur - ouh miam miam le golem nain ! -) et bien rendre le côté guilde des inventeurs de Cadwallon (et gros canon sur le dos des ogres aussi).

Voilà, vous en savez autant que moi, j'ai rempli ma mission de crieur public. Il ne vous reste plus, pendant que vous êtes encore tout subjugués, qu'à lever vos augustes séants pour aller quérir une copie de ce noble grimoire contre quelques espèces sonnantes et trébuchantes (précisément 29,90 euros ou un petit cochon une cagette de pommes et deux roudoudous) et faire ainsi qu'il est dit au dos de l'opus : "DECOUVREZ CADWALLON, PERCEZ LE SECRET DES DIEUX, SOYEZ DIGNES DES CHIENS DE GUERRE ET PAYEZ VOS IMPOTS AU DUC".
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9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 17:49
Après avoir feuilleté en boutique la chose vert fluo remplie de photos de Big Jim et de passages copiés/collés de la version précédente qui essayait de se faire passer pour la tant attendue 3ème édition de Cyberpunk... après avoir téléchargé, lu et pleuré l'extrait dispo en PDF... après tout ça, il était assez convenablement admis que, contrairement à ce qu'ils avaient annoncé à l'époque, jamais Oriflam ne commettrait la folie de traduire en VF un jeu laid et éreinté par la critique comme celui-ci. Pour moi en tout cas, c'était plié.

Surtout que Oriflam ne brillait pas par son activité ces derniers temps.  Peu de sorties  (la dernière c'est... euh ?...), un forum piraté de chez piraté ou plus personne n'efface les messages indésirables... Bref, dans le triste contexte éditorial actuel, ça sentait franchement le cybersapin.


Et puis, Jee, sur son blog (oui, en fait, je pense fermer ce blog et juste mettre une redirection vers le blog de Jérôme une bonne fois pour toutes...) et sur le forum Pandapirate, nous balance le logo qu'il a fait pour la VF (voir illu ici ou sur son blog pour une meilleure image) ! Donc, ça bosse. Et ça bosse bien en plus !

En piochant un peu dans le Net, on peut en apprendre un peu plus quand même sur cette très secrète édition française. Orifam aurait donc constitué une équipe à la rentrée avec un traducteur, de nouveaux illustrateurs et aussi Ghislain Morel, l'un des auteurs par exemple de LA2035, en auteur "d'appoint". Le texte du livre de base serait ainsi retouché afin de la débuguer, y compris grâce à des questions posées directement à l'auteur Mike Pondsmith. Surtout, la forme est elle revue de fond en comble : logo donc mais aussi illustrations et maquette. Exit le vert fluo et les Big Jim !!

De plus, Oriflam visiblement ne lâche pas le jeu car le Flashpack (en fait l'écran et un livret de 36 pages) est déjà lui aussi en préparation avec un scénario inédit de Ghislain Morel et une vraie illustration (la VO est une merde noir et fluo).

Bon, je ne sais pas si, honnêtement, cela va suffire à faire de Cyberpunk v3 un bon jeu mais au moins, cet handicap là est levé et le jeu va pouvoir avoir une vraie chance. A suivre !
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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 16:39
Aha, le logo du panda au disaster kit ? On va donc encore parler du marasme inquiétant de la presse rôliste. Donc, non : toujours pas de nouvelles de Black Box 3. Encore moins de Casus Belli 3. Et pourtant, tout le monde convient que sans couverture presse, les nouveautés (qui, paradoxe, continuent d'affluer à flux tendu et avec la qualité en plus, punaise !) risquent d'avoir vraiment du mal à trouver leur public.

Sur le forum Pandapirate (bon, faudra arrêter avec tous ces pandas, va plus y avoir de bambous pour tout le monde, là) toujours très actif, on commence à se dire qu'il faudra peut-être réunir les bonnes volontés autour d'un projet de prozine (un mag de qualité mais aux moyens modestes et à la rédaction bénévole) associatif. Bon, on est OK, c'est vraiment la dernière extrémité. Un prozine devrait se limiter à la diffusion par correspondance et dans les boutiques courageuses et sympas. Or, un vrai magazine en kiosque, c'est irremplaçable. Courage, Black Box, on y croit !! Enfin, on essaye. Un an de retard déjà, putain. Faut qu'on l'aime le jdr quand même.

En tout cas, en cas de besoin, moi, c'est dit : j'y vais. Cotisation et temps libre sont au service du projet. Quelques idées aussi. Qu'est-ce qu'on pourrait mettre dans ce prozine ?

On sait que les éditeurs sont désormais nombreux à faire l'effort de proposer du matériel gratuit en PDF et, notablement pour le sujet qui nous occupe ici (faire vivre le jdr et les nouveautés), les fameux kits d'introduction.

On sait aussi que les gens n'aiment pas le PDF, ne le lisent pas sur écran, parfois ne l'impriment pas parce qu'ils ne veulent/peuvent pas piller leur entreprise... et quand ils l'impriment ils pestent contre ces feuilles volantes qui se glissent entre la facture d'EDF et le dessin du petit dernier.

Conclusion : ce matos gratuit et souvent excellent (La guerre des boulons pour Exil ou le kit d'initiation pour Crimes si vous voulez des exemples) rate donc sa cible et, AMHA, sert peu.

Pourquoi cet éventuel prozine ne commencerait-il pas par publier des kits de découverte de nouveaux jeux, un peu comme les mags de jeux vidéo proposent des démos ou ceux de BD prépublient des planches ? (idée amicalement piquée à David dans son précédent article sur le sujet clin d'oeil clin d'oeil )

Au total, selon moi, ce prozine (toujours très éventuel, je le rappelle) pourrait avoir idéalement un contenu du style :
- un tiers consacré donc à la découverte des nouveautés : kits de découverte ou sinon interview des auteurs format Kube + scénario d'initiation
- un tiers consacré au suivi des jeux encore dispos en boutiques en français : scénarios, aides de jeu... notamment la prépublication du matos gratuit en PDF que les éditeurs mettent en dispo gratuite sur leur site
- un tiers d'autres trucs : articles de fond, conseils de jeu, vieux jeux disparus, délires...

Donc logiquement, tout cela inclut :
- un nombre de pages assez conséquent et un texte assez dense (style Black Box en fait) : faut du à lire. D'abord pour que tout le contenu rentre et aussi pour que ça se vende. Je n'ai jamais compris la démarche de New Casus qui visait ouvertement (maquette ultra-aérée, peu de texte, style oral) le public des "djeunes qui ne lisent pas". Les "djeunes qui ne lisent pas" achètent peu de magazines et, surtout, achètent pas de jeux de rôles. Alors les magazines de jeux de rôles, vous pensez...
- un ton impartial, à la limite du lénifiant, du style "école des fans" ("Tout le monde à 20. Bon Dimanche, sous vos applaudissements"). Je sais, c'est dommage, moi aussi je préférerais 4 ou 5 mags avec des tons différents et polémiques. Sauf que là, on est 5D100 rôlistes actifs en France (bon, j'exagère un peu mais un jour...) donc on n'arrête de se tirer dans les pieds et on laisse sa chance à tout le monde. Le lynchage de LA2035 ou le cassage en règle de Pavillon Noir dans New Casus, honnêtement, c'était pas glorieux de toute façon.

Bon, on verra bien. Mais on vous prévient : on lâchera rien. C'est trop déprimant de ne plus voir de presse rôliste.
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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 09:53
Bon, allez, assez de vil teasing à deux balles sur des scénarios qui ne sortiront que quand vous aurez arrêté depuis belle lurette le jeu de rôles pour vous remettre sérieusement à ce sain loisir qu'est le ping-pong... du concret, du solide, de l'immédiat (ou presque) !

Voici donc, comme vaguement sous-entendu dans l'article précédent, des news sur le futur scénario pour Maléfices disponible gratuitement en PDF sur le site de l'Echo de l'Univers.



Donc, déjà : la couverture. Superbe à mon goût, elle est l'oeuvre de Erwan, alias "le nouveau". En plus, y a une femme à poil : trop fort !

Ensuite, comme convenu : la grande plume du jeu de rôle français.  Ah ouais, Benoît Attinost quand même. Pour les incultivés du jdr, je rappelle que le sieur Attinost a oeuvré dans une myriade de jeux de rôles français de ces dernières années (Prophecy ou COPS ces derniers temps, par exemple). Dernièrement, il développe son propre univers de jeu : Plagues. Pour ceux qui veulent tout connaître de l'auteur, on peut lire son autobiographie rôlistique sur le GROG. Enfin là, ce qui nous intéresse surtout, c'est que Benoît, dont un des premiers amours rôlistiques sentait le souffre, a écrit ce scénario il y a quelques années et l'a confié généreusement aux clubs Pythagore (Provins et Belgique) qui permettent maintenant à la rédaction de l'Echo de le développer, l'augmenter de copieuses aides de jeu, le maquetter, l'illustrer... et de vous l'offrir pour votre petit Noël ! Merci Petit Papa Benoît !

Bon, je dis Noël... ça peut être aussi pour les étrennes, hein ? On parle de Maléfices, là, y a toute une tradition à maintenir quand même ;-!
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2 décembre 2006 6 02 /12 /décembre /2006 12:09


Après une petite période de flottement due à son organisation interne, il semble que l'on puisse dire que la rédaction du site communautaire pour
Maléfices, l'Echo de l'Univers, se soit remise au travail. Aaaah ! Comme ça coïncide avec la toute prochaine sortie de la troisième édition du jeu (normalement à partir du 11 Décembre en boutique, c'est bon pour la Nouïel, ça !), on peut dire que tout va bien chez les Maléficieux.

Dans un premier temps, l'Echo de l'Univers proposera (avant la fin de l'année) un scénario inédit signé d'une grande plume du jeu de rôles français. Je vous en dis plus dès que j'ai une date précise. Je ne voudrais pas non plus que vous soyez tout énervés ;-!

A plus long terme, le scénario Mea Culpa avance désormais sur un rythme élevé. Ce sera la suite de Mea Rouia, le scénario disponible actuellement sur l'Echo. Ce sera sans doute du lourd puisque le scénario atteint déjà les 125 000 signes alors qu'il est assez loin d'être achevé. Les aides de jeu devraient aussi être copieuses, le sujet s'y prêtant bien...

Pour patienter, voici le teaser que Erwan, nouvelle recrue de la rédaction, nous a concocté...


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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 16:42

1ère partie - rétrospective des villes médiévales plus ou moins fantastiques pour des jeux de rôle en français dans le texte.

En tant que joueur, je suis resté marqué par une ville imaginaire "mythique" (il n'y a pas pléonasme) : Laelith, la cité du Roi-Dieu. Apparue dans Casus Belli première série numéro 35, elle a été développée dans les numéros suivants, puis a été rééditée sous forme d'un premier hors-série aujourd'hui devenu une relique, et il y a maintenant déjà plusieurs années rerééditée dans le seul HS de feu la nouvelle série (voir notre illu).

Pour moi c'est LA référence de la ville médiévale-fantastique interlope et mystérieuse - terrain propice à mille scénarios et aventures - avec une ambiance générale que je qualifierais de "neutre-bonne" et assez joyeuse, à l'instar de la ligne rédactionnelle autoproclamée du "Old Casus" de D. Guiserix ("reviens Guiserix, reviens ! Eh ben pourquoi ? Parce que Casus il a besoin de toi").

Cette ambiance relativement bon enfant, on la retrouve dans une autre métropole onirique célèbre, la méphitique (placez "méphitique" dans un article, passez à la caisse et touchez 2000 euros pour la performance) Ankh-Morpokh, la cité la mieux décrite par T. Pratchet dans les annales du Disque-Monde (GURPS Discworld). Mais, comme Laelith a son cloaque, Ankh-Morpokh a son quartier des ombres, où tous les périls guettent les personnages.

On s'éloigne quelque peu de cette ambiance bon enfant avec la cité des voleurs de Samarande (première édition, en espérant qu'il y en aura une deuxième) pour Nightprowler. On n'y trouve probablement pas plus (mais pas moins) de malandrins, tire-laine, vide-gousset, coupe-jarret, détrousseurs et chenapans, filles de petite vertu à l'affection négociable et autres vendeurs de saucisses dans des petits pains que dans les deux agglomérations préalablement citées (jeu de mots et de bon aloi), c'est juste qu'ils y sont… et bien, disons, moins cools. La matraque plus facile, la gueule plus patibulaire mais presque, l'agressivité un brin dopée, la conspiration encore plus marquée sur le visage. Impression difficile à décrire ici : c'est essentiellement une question "d'ambiance".

Avec Mordheim, la cité ravagée par l'arrivée malencontreuse d'une comète à deux queues en plein milieu de la place de la Mairie (façon "Comète de Cassandora" qui aurait mal, mais alors très mal tourné, pour ceux qui connaissent WHB) dont la version numérique est disponible depuis peu gratuitement en téléchargement sur le site de GW France, on entre carrément dans le glauque. Les différents quartiers ne sont que ruines et décombres, et seules quelques rues (barbares) ou au mieux quelques pâté de maisons présentent encore un semblant d'activité organisée après la catastrophe. Ca mitraille à tous les carrefours, ça se calotte à tous les coins de rue, c'est Stalingrad, des mutants hideux déambulent de loin en loin (ou de proche en proche si vous ne courrez pas assez vite) et il y a vraiment des gros rats dans les placards !

D'autres centres plus ou moins urbains mériteraient aussi le détour de cet article, mais vous avez déjà assez scrollé comme ça aussi ne ferai-je que les passer en revue succinctement et de façon incomplète.

Voici les plus notables : Pôle pour Bloodlust (toujours les titres en anglais pour Ze Siroz Dream Team), un petit bijou de ville médiévale fantastique, à découvrir absolument ; Marienburg la cité de la Hanse et Sartosa le nid de pirates pour WHJdR ou encore les nombreuses cités oniriques pour RDD1 et RDD2 (la cité des 13 plaisirs par exemple )…

Nous voici tranquillement parvenus à la fin de notre visite et de cet article, et je vous sens un brin scandalisé(e)s. Comment !?! Pas un mot sur Secrets, le premier supplément pour Cadwallon, dans un article qui était supposé lui être consacré ?!? L'arnaque !

Et oui, tout cela n'était qu'une entrée en matière, l'apéro, un vaste teasing censé aiguiser votre appétit d'ici la mise en ligne de la suite. Alors AVIS A LA POPULATION ! Bon peuple du JdR et loyaux sujets des blogs, revenez à l'aube vous rassembler chaque jour sur la place publique de Mondes en Chantier, et lorsque telle sera la volonté de votre bon seigneur, vous pourrez vous délecter du miel de ses divines paroles. D'ici là, vaquez à vos occupations, et n'oubliez pas : restez dans le droit chemin !
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25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 09:45
Le nouveau jeu de Robin D Laws (présenté et expliqué dans cet article est en passe de sortir.  Son prix éditeur sera de 19,95 $ (plus 10 % de frais de port si commande depuis le site de l'éditeur). Voilà une bonne initiative : un jeu complet (certes de 87 pages seulement mais avec règles, background et un scénario) pour environ 20 euros !

Jee, qu'on n'arrête plus, s'est aussi fendu d'un site web de présentation du jeu. On pourra bientôt y commander le jeu directement chez l'éditeur. Pour le moment, on y trouve surtout des précisions sur les deux forces en présence, l'Ordo Veritatis, côté gentils PJs et les Esoterrorists, donc, côté méchants.

Vous pouvez aussi y télécharger la fiche de perso. Elle est sobre et fonctionnelle, tient en une page et, miam, la liste des aptitudes fait bien envie : si il n'y a que 13 aptitudes générales (tirer, conduire...), on y trouve pas moins de 39 (!!) aptitudes dédiées à l'enquête. Voilà de quoi sérieusement attirer tous les fans de série TV US style Les experts. C'est bon pour les initiations d'adultes au jdr, ça. Je le note et je m'en félicite.

Bon, qu'est-ce qu'on fait de ces aptitudes pour lesquelles on note un score et une réserve (comme pour Dying Earth, autre jeu de Laws) ? On mise. C'est assez déstabilisant pour pas mal de monde (quel est le malpoli qui a parlé de saut conceptuel ??). Sans prétendre me glisser dans le cerveau du Maître (Gloire à son nom...), je pense que la porte d'entrée dans le système est la notion de fausse piste.

Faire une enquête, aujourd'hui, compte tenu des techniques de criminologie disponibles (analyse ADN et tutti quanti) est bien plus une question de temps et donc de priorité que de talent : si on mise sur le bon cheval (c'est à dire selon les cas : sur la bonne piste, le bon suspect, la bonne technique d'analyse...), on est sûr d'obtenir un résultat. Si on mise sur le mauvais, on perd du temps inutilement (pléonasme) et on risque donc de n'en avoir pas assez pour revenir sur les bonnes pistes.

D'où l'emploi de mises plutôt que de compétences classiques où on jette des dés et où c'est bon ou pas bon ("je fouille minutieusement la pièce" / "OK, fait un jet de Trouver Objet Caché" / "Euh... 96" / "Tu ne trouves rien").

Et ce sous réserve que j'ai compris quoique ce soit avec les infos dispos Docteur Green
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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 17:29
Le fort recommandable site/webzine Les Sentiers de l'Imaginaire : http://chrysopee.net/index.php se met, pour honorer la sortie prochaine d ela 3ème édition à l'heure de Maléfices.

On trouvait déjà sur ce site consacré aux mondes de l'imaginaire (transmedia comme dirait l'autre...) une liste intéressante de sources d'inspiration pour l'univers du jeu :
(attention, elle est toutefois excessivement orientée bandes dessinées).

Désormais, on y trouve aussi une longue interview de Daniel Dugourd, le chef d'orchestre des Editions du Club Pythagore et donc de la troisième édition du jeu qui sent le souffre.

Vous ne savez pas lire ? Bon, OK, je suis bon et généreux, je vous fais un rapide topo de ce qu'on peut retenir de l'interview sur le devenir de Maléfices.

D'une part, on a la confirmation de la ligne inflexible des EDCP sur la mise à dispo des anciens scénarios introuvables sur leur site. Au lancement du site, on avait cru comprendre que tout viendrait assez vite. Ce sera plutôt du un par an. Parmi les justifications, il semble que le risque de concurrence avec les publications récentes soit invoqué. Pas impossible. Même si certains disent que c'est au contraire indisepnsable pour donner l'envie de s'investir dans le jeu (voir politique de Ballon-Taxi sur Exil par exemple). Vaste débat auquel je n'ai à titre personnel aucune réponse. Juste le truc qui m'énerve : par contre, Daniel ne voit pas du tout en quoi les sorties simultanées de Crimes, Maléfices 3, HEX (apparemment parti chez l'imprimeur d'après l'éditeur) et Les Héritiers (à venir ?) pourrait créer de la concurrence. Allez comprendre...

Bon, surtout, ce qui est plus alléchant, c'est le futur planning de parutions des EDCP ! Alors ? Comme prévu, on devrait avoir le "gamemaster pack" (pas de nom pour le moment) contenant l'écran, le tarot, des infos de contexte sur le Club Pythagore et un scénario. Le tout pour Mars. Ouaouh, sérieux ? Bien sûr, cela dépendra assez largement du retour de trésorerie avec les premières ventes des 3000 exemplaires du libre de base imprimés.

Ensuite, on pourrait également avoir un scénario au format "Danse Macabre" et "Jérémiah" en version papier et un autre en version PDF gratuit. Et ce avant l'été. Je dis "bravo" et aussi "slurp, miam, yabon". Bien sûr, tout cela reste assez fortement conditionnel, hein ?

L'inconnu repose aussi sur les noms, auteurs, thèmes de ces 3 scénarios à paraître courant 2007. Normalement, il devait y avoir "L'oeil du diadème" de Michel Gaudo mais, pour des raisons personnelles, il semble exclu de voir ce scénario terminé prochainement. On pourrait aussi avoir le scénario "Daemonis Ex" de Jean-Philippe Palanchini mais le scénario est en test et donc pas achevé. Donc qui sont ces beaux inconnus ?? Daniel lâche le nom d'un scénario, "Les Bois d'injustice". Ce que je sais de ce scénario, c'est qu'il est de Daniel lui-même, se déroule en 1903 et, apparemment dans le Cotentin ! Chouette, je vais pouvoir le jouer en grandeur nature :-)))) Par contre, on ne sait pas si c'est papier ou PDF. A voir...

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 18:32

Casus Belli est dans les bacs ! (depuis quelques jours déjà…). Ô joie, ô bonheur !

Ce sera le dernier de la nouvelle série. Ô tristesse, ô désespoir !

C’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus, et l’édito l’annonce d’entrée, mais je dois dire que je ne comprends pas vraiment le raisonnement… Dans le deuxième paragraphe la rédaction nous rappelle que l’ancien et le nouveau Casus traitaient « des jeux de rôles, des wargames et jeux de plateaux, du jeu vidéo et de ces cultures que nous avions appelées (…) de l’imaginaire » (et j’ajouterais des figurines, car je n’ai pas oublié l’excellent première ligne, même si la dernière fois que la couv’ était un joli diorama, j’étais encore en culottes courtes). Et dans le paragraphe suivant, elle nous explique que « d’autres secteurs (ludiques) plus éloignés de la ligne éditoriale de Casus se sont développés en France depuis quelques années comme les jeux de plateau et bien sûr les jeux de cartes et les jeux de figurines » ainsi que les jeux en ligne. Donc au moins deux pratiques pour lesquelles Casus a une légitimité historique (plateaux et figs) et une dont il a été souvent question dans la nouvelle formule : les jeux en ligne. Il n’y a vraiment que les cartes qui n’ont pas trouvé leur place pour de bon dans ses pages. Ce qui me fait dire que ça a tout de la mauvaise excuse.

Autre raison invoquée pour la disparition du dinosaure (pour changer un peu de métaphore animale), « Le Web où la communauté des joueurs de jeu de rôle a trouvé un terrain particulièrement fertile et où s’inventent tous les jours des nouvelles pratiques de nos loisirs et de nos cultures, (et qui) remplace petit à petit un organe de communication et d’animation comme a pu l’être Casus » (remarque qui me remet en mémoire une autre raison avancée lors de la précédente mort du journal : la disparition de l’esprit associatif issu des années 70 vers la fin des années 80. Moi je veux bien, mais comme je l’écrivais dans un billet précédent, la lecture (pour les articles de fond) sur écran a des limites, et puis qu’en est-il de la collaboration avec le GROG, qui lui a l’air de se porter très bien, comme en atteste (c’est un comble) le dernier reportage sur cette association que l’on peut lire en page 6 (pour d’ailleurs s’apercevoir que le GROG songe désormais à mettre en ligne des… articles de fond ! ). Et pas moyen d’invoquer la concurrence cette fois-ci, la concurrence elle est morte ! Ou plutôt elle s’est dispersée et spécialisée, avec un bon magazine sur les cartes, un très bon sur les figs, un pro sur les jeux de plateaux et apéro, et quelques merdes innommables sur les jeux en ligne.

Je proposerais pour ma part trois autres tentatives d’explication, qui vous paraîtront peut-être surprenante, mais après tout…

Casus n’est pas assez cher ! On ne leur avait jamais fait celle-là. 5,95 euros pour un bimestriel dans ce secteur, c’est ridicule. Je pense que le juste prix serait à un petit peu plus de 10 euros. Comment ? C’est de la folie (avec Philippe Risoli) ? Non, pas du tout. Ca s’appelle se positionner en haut de gamme, et si on regarde les tarifs des autres magazines du même rayon, on en est pas loin. Soyons lucides, on est des vieux maintenant, on a un peu de pépettes (je l’espère pour vous) – en tout cas toujours plus que les petits jeunes, la fameuse relève qu’est jamais venue et qui viendra jamais parce qu’elle en a rien à foutre – et vu notre budget loisir, on peut se payer ça, surtout si c’est ça ou rien. Je déclare solennellement que je suis prêt à payer mon Casus beaucoup plus cher, cochon qui s’en dédit. Bon par contre, à condition que ce soit de bonne qualité, c’est à dire quand même mieux que ce pitoyable dernier numéro, 66 pages tout mouillé, la plupart en noir et blanc, avec sous prétexte de c’est le dernier on se lâche on se fait plaisir, deux trois trucs qui m’en touchent une sans faire bouger l’autre (comme Croc je parle des oreilles).

Et sinon Casus ne contient pas assez de pub ! Vous avez déjà feuilleté Télérama (allez pas me dire que pour une bonne part, une fois mis de côté les ingénieurs informaticiens, on n’est pas des bobos…) : une page sur deux c’est de la pub. Idem pire les magazines féminins, mais bon là c’est vrai on n’est pas des lopettes. Reste à trouver les annonceurs qui voudraient bien venir y faire un tour. Je me disais, étant donné que ce n’est plus un magazine pour la jeunesse vu que la jeunesse en a rien à foutre comme je disais précédemment, est-ce qu’on ne pourrait pas y trouver de la pub pour le tabac et la cigarette ? Comment ? Quoi ? Ya pu droit ? Ah bon, c’est bien dommage, ça se faisait dans le temps, et même que ça faisait débat.

Et aussi Casus ne fait pas son boulot ! Et ce serait quoi son boulot mon p’tit père ? Et bien son boulot ce serait de prépublier des jeux de rôle. Et oui. Bo-Doï prépublie bien de la BD, et ça n’empêche pas ses lecteurs d’acheter des albums. Alors pourquoi pas des avant-première et autres Bêta-tests dans Casus ?

Bon, à l’heure (tardive) où je tape ces lignes, il semblerait que notre Mag’ n’est toujours pas de repreneur(s) *** reviens Guisserix reviens (air connu) *** malgré l’appel de la Rédac’ aux bonnes volontés, amateurs (eh ! Mais c’est nous ça ! Chiche qu’on vient !) ou professionnels (qui a dit « plus professionnels que certains si possible » ? ! ? Sortez !).
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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 17:28
Cette fois, il semble que ce soit la bonne. Maléfices III serait parti chez l'imprimeur ! Comme dirait l'autre, tout vient à point à celui qui... avait prévu de l'offrir/se l'offrir pou Noel. Le tout était alors de ne pas être trop fixé sur l'année, quoi !

Bon, on charrie gentiment mais la vraie info, en ces temps obscurs (ah au fait, infos subliminales sur la presse rôlistique : pas encore de repreneur pour Casus, Black Box toujours pas chez l'imprimeur :-((((    ), c'est bel et bien d'avoir réussi à sortir un jeu de rôle. Un bravo sincère donc aux Editions du Club Pythagore.

Surtout que les bougres n'ont pas mégoté. Voici les caractéristiques annoncées du bouquin de base : 288 pages, plus d'un million de signes, plus de 300 illustrations (huh ?), du papier épais (120 g)... le tout pour une somme qui paraît asseze modique au regard des dernières sorties : 39 euros (moins si par souscription). Si le ramage s'apparente à ce prometteur plumage, encore bravo !

Le point le plus étonnant de tout cela est néanmoins ailleurs. Vous êtes assis ? Le tirage serait de... 3 000 exemplaires. Oui, vous avez bien lu, autant que la première mise en place de Cadwallon. Pour info, je rappelle que Crimes, jeu auquel on peut se référer par la thématique et le mode de distribution, s'est pour le moment vendu, selon le blog des auteurs, à... 376 exemplaires (ce qui, dans le contexte actuel, est pas mal du tout).

Alors, ambition démesurée ou ambition salvatrice pour un jeu moribond depuis une quinzaine d'années ? Seul l'avenir nous le dira. En effet, le mode de communication des EDCP ne nous permet pas pour le moment d'en savoir beaucoup plus. Il semblait que la souscription avait réuni moins de 300 personnes... les EDCP ont donc sans doute choisi d'assumer un réel risque financier. C'est courageux et, espérons surtout que ce sera couronné de succès.
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Le garage où les M.e.C. rangent leurs fichiers PDF étant devenu un fameux bordel, en voici une nouvelle version plus mieux. Un clic et c'est parti !


http://img.over-blog.com/625x881/0/06/06/51/n-6/tangerine_quarantine.jpg
Du matos pour Hellywood préalablement publié dans les défunts Carnets de l'Assemblée : la description d'un rade comac et un scénario qui s'y déroule entièrement (ou presque).

http://img.over-blog.com/500x706/0/06/06/51/n-6/glas.jpg
Du matos pour Warsaw préalablement publié dans les défunts Carnets de l'Assemblée : une faction atypique accompagnée du scénario qui va bien.

http://img.over-blog.com/500x702/0/06/06/51/n-5/factions-warsaw-cover.jpgUne mini-aide de jeu pour Warsaw (la liste des factions).
http://img.over-blog.com/625x884/0/06/06/51/n-6/avocats-du-diable.jpg
Un scénario expérimental car bi-classé Te Deum pour un massacre et Hellywood (et ouais). Publié jadis dans les Carnets de l'Assemblée.
http://img.over-blog.com/150x206/0/06/06/51/n-4/verbatim-couv.jpg
Une contribution à l'ouvrage Jouer avec l'Histoire proposée par l'éphémère éditeur en bonus sur son site web. Sujet : le surnaturel dans les jeux historiques.

Mea Rouia, un gros scénario exotique
pour Maléfices avec les aides de jeu et les prétirés qui vont bien (voici aussi la couv' pour les plus bricolos d'entre vous)

Three Card Monte, un scénario sans fantastique pour Hellywood


Fleetwood & Studebaker, une aide de jeu sur les poursuites en voitures pour Hellywood


Deadline !, une variante des règles d'investigation pour le système Gumshoe


Aventures aux Pays de Nulle Part, un jeu hybride entre jeu de rôles sans MJ et de société dans l'univers du jdr Terra Incognita

Voyage, une tentative d'adaptation du système de Dying Earth à l'univers de Rêve de Dragon

Le site dédié à Terra Incognita

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