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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 10:52

Au moment vous vous aurez entre les mains - si ce n'est déjà le cas - le huitième numéro du Mook Di6dent vous allez devenir - ou redevenir, ou rester - fan de SF ( http://site.di6dent.fr/?p=637 ) et parce que vous êtes avide d'aventure, vous en voudrez encore plus, nous le savons ! Voilà pourquoi le blog des Mondes (extraterrestres) en Chantier vous propose aujourd'hui une aventure spatiale en solo qui vous permettra de dire publiquement avec fierté : oui, je suis allé vers l'infini, et même un peu au-delà...

 

Dans la galaxie Dissidente une étoile émet depuis quelque temps des radiations étonnantes. Les scientifiques de l’Empire Terrien pensent trouver là l’indice d’une explosion : un trou noir serait en formation au centre de cette galaxie ! Il semble que les habitants des planètes de ce système stellaire les aient désertées avant qu’elles ne soient devenues invivables, mais ils ont sans doute laissé derrière eux des indices, des traces de leurs études sur ce phénomène.

La mission dont vous êtes chargé, si vous l’acceptez, consiste à vous rendre sur la planète Alpha, une des planètes de la galaxie dissidente, pour y recueillir les données que les ordinateurs ont, sans doute, probablement, enfin peut-être on verra bien, gardées dans leur mémoire. Ces connaissances seraient très précieuses aux scientifiques terriens… Bon voyage dans l’hyperespace !

 

 

(1) vous approchez du système D. Déjà, la planète Alpha apparaît sur votre écran d’hypervision, quand soudain… (2).

 

(2) Tous les clignotants s’allument ! Les systèmes d’alarme hurlent. Que faire ? Vous continuez quand même (25) ? Vous décidez de rebrousser chemin comme une petite lopette (30) ? Ou bien vous stoppez la navette le temps d’examiner ce qui ne va pas à son bord (10) ?

 

(3) L’ordinateur se tait ! Votre raisonnement semble le troubler. Puis il dit « je suis conscient qu’il serait dramatique de perdre ces connaissances. C’est pourquoi j’ai transférer mes mémoires dans des dizaines de relais électro- aimantés qui parcourent l’espace à la recherche de vaisseaux qui pourraient les recueillir. N’en n’avez-vous pas rencontré un vous-même ? Si vous répondez oui (26). Si c’est non (7).

 

(4) Votre voyage de retour se passe bien et le relais mémoire contient toutes les données dont les scientifiques de l’Empire terrien ont besoin. Yes, you did it ! La mission est un grand succès.

 

(5) Vous répondez : « je suis en mission ici péni, plaimi, péri, enfin merde, bref que sont devenus les hommes qui vivaient sur cette planète ? » (27) ou bien : putain mais qui êtes-vous bande de débiles et que me voulez-vous ? » (8).

 

(6) Un grand éclair blanc s’échappe du bloc, suivi d’une explosion. Vous êtes vaporisé.

 

(7) « Ma programmation m’a donné une intelligence infaillible ! Posez-moi une question, n’importe laquelle, vous allez voir !  «En quelle année sortira le livre des secrets pour Esteren ? » « Ok, bon, pas celle-là ! Une autre ! Non, attendez, ne partez pas ! Vous dites que vous n’avez rencontré aucun de mes relais mémoire ? Ou vous mentez, ce que je ne peux supporter, où j’ai failli dans mes calculs, ce qui veut dire que j’ai bugué. Ces deux hypothèses sont également insupportables pour moi. Dans ces conditions, je préfère m’autodétruire… Rosebud, scrouitchhhhh (21).

 

(8) L’ordinateur vous répond : je suis Cellular, chargé de la sécurité de la planète Alpha. Que venez-vous chercher ici, misérable terrien ? Vous répondez (13) ou bien vous lui demandez qu’il vous laisse repartir (11) ou encore vous dégainez votre laser pour ventiler à tout va ? (31).

 

(9) Sur vos capteurs en réponse, ce message s’inscrit : «  Ami terriens, amis terriens, han han, bienvenue à bord, venez me rejoindre sans crainte ! Wizzzzz ! (28).

 

(10) Après une vérification rapide, vous constatez que tout paraît normal à bord. Vous sortez dans l’espace pour examiner l’extérieur de votre engin (18), ou vous inverser la propulsion en poussant les moteurs à fond pour amorcer une surchauffe irréversible qui entrainera inéluctablement l’annihilation tôtâleuh de votre astronef afin de vous assurer que l’alien qui vient probablement de se glisser à  bord ne survivra pas (31) ou bien, ni comprenant rien, vous décidez d’abandonner (30), ou encore vous avancez vers Alpha en songeant que tout s’expliquera peut-être quand vous serez sur cette planète (25) ?

 

(11) Vous hurlez : «  laissez-moi repartir, tas de ferraille rouillée, pourriture narrativiste ! » Devant votre détermination, Cellular cède brusquement et ouvre tous les sas de protection… Si vous avez votre casque (23), sinon (16).

 

(12) Vous circulez dans le grand hall quand, soudain, vous entendez une voie qui prononce distinctement « Que venez-vous faire ici ? Vous répondez (5) ou vous cherchez d’abord à localiser l’origine de la voix (20) ou encore vous vous glissez discrètement derrière un gros container - attendez le temps que vous voulez puis (20) car tout vingt à point à qui sait attendre n'est-ce pas ?

 

(13) « Je vais tout vous expliquer dit Cellular. Toutes les connaissances qui sont stockées dans mes mémoires peuvent être utiles aux scientifiques, c’est pourquoi je dois les garder soigneusement ». Vous répondez : « mais, si tu les gardes si soigneusement, elles ne serviront jamais à personne ! C’est quand même un petit peu paradoxal» (3) ou bien vous lui ordonnez simplement : « non mais ta gueule, à un moment ça va bien les conneries, ces connaissances vont me rendre ri… euh, elles doivent servir à tous les hommes, je suis un représentant de l’Empire Terrien, confie les moi ! » (14).

 

(14) Si c’est la seconde fois que vous prononcez le mot homme (21), sinon (3).

 

(15) Quand vous reprenez connaissance, votre engin ne vibre plus, il semble arrêté. Autour de vous règne un grand silence. Tous vos instruments de bord sont éteints. Vous essayez de sortir (28) ou bien vous tentez de faire démarrer les moteurs (29) ?

 

(16) Dès que les sas sont ouverts, l’air est aspiré violemment vers l’extérieur. Sans votre casque, vous n’avez absolument aucune chance de vous en tirer ! Vous subissez une décompression explosive qui vous fait gicler les yeux des orbites, suivis de tous vos fluides corporels. Ce n’est pas sale, votre corps change…

 

(17) Votre navette échappe à votre commandement. Elle semble guidée par une puissance inconnue. L’accélération est telle que vous perdez connaissance (15).

 

(18) Relié à votre navette par un câble, vous pouvez en examiner la coque. Vous constatez la présence d’un curieux bloc surmonté d’une antenne. Vous le démontez facilement. Si vous le lâchez dans l’espace (19), si vous voulez l’emporter à l’intérieur de la navette pour l’examiner (24), si vous tentez de l’avaler (31).

 

(19) Vous entrez dans votre navette et vous vous approchez d’Alpha, mais vous ne pouvez pas vous y poser car un champ de force très puissant vous en empêche. En effet, c’est le fameux jour où on met les cons en orbite : vous êtes satellisé ! Monde de merde.

 

(20) Vous avancez vers le gros ordinateur dont les haut-parleurs sont visibles. Il répète : « Un petit clou, tu veux un petit clou ? (5).

 

(21) L’ordinateur explose ! Cela déclenche un incendie qui embrase tous les robots. Vous vous précipitez pour rejoindre votre navette avant qu’il ne soit trop tard (29) !

 

(22) Les capteurs du système central d’analyse entrent en action. Le verdict : « métal  inconnu, technologie hautement développée, aucun indice sur l’utilité possible de… » A ce moment, votre navette subit une violente accélération sans que vous puissiez la contrôler. Vous essayez de faire demi-tour (30), ou vous attachez votre ceinture quand vous sentez que vous êtes sur le point de vous évanouir (15) ?

 

(23) Vous décollez rapidement et vous rejoignez l’hyper-espace le plus vite possible. Vous êtes sauvé, mais vous revenez sur terre sans avoir trouvé des renseignements que vous cherchez. Votre mission est un fiasco et vous êtes un gros looser.

 

(24) Vous recommencez à éventrer l’antenne, mais le bloc central résiste à vos outils. Vous le faites examiner par l’ordinateur de bord (22), ou vous tapez dessus de toutes vos forces en hurlant comme un gros débile – de toute façon dans l’espace personne ne vous entendra (6) ?

 

(25) Quand vous vous approchez de la planète Alpha, vos capteurs reçoivent ce message : « Bienvenue Terrien. Laissez-moi vous guider vers moi ». (17)

 

(26) « Pendant votre évanouissement, les robots ont remplacé le relais mémoire sur votre engin. Ça vous fera 500 crédits galactiques et vous pouvez dire adieu à votre bonus. Remontez maintenant à votre bord et laissez-moi vous guider… Bon voyage ! (4)

 

(27) Le grand ordinateur se met à fumer ! Ces signaux d’alarme clignotent furieusement, juste au moment où vous avez prononcé le mot « homme ». Vous le prononcez à nouveau pour vérifier votre hypothèse et voir si ça va vous péter à la gueule (21) ou bien vous demandez : « que me veux-tu, et ne t’avise pas de me répondre 42, sac à merde ! » (8).

 

(28) Vous sortez de votre navette spatiale, revêtu de votre scaphandre. Vous vous apercevez que vous vous trouvez dans un vaste hall où s’agitent des robots. Apparemment, l’air y est respirable. Notez si vous retirez votre casque ou si vous le gardez puis (12). Ok, là je sais que vous n’avez rien noté et que vous vous dites « je le garde de toute façon, il est pas un peu fou lui ? »

 

(29) Vous reprenez les commandes de votre navette et vous essayez de la faire décoller. Vous vous apercevez alors que vous êtes enfermé dans une sorte de vaste hall sans issue visible. Voulez-vous essayer de vous frayer un passage grâce à votre gros canon laser que vous ne sortez que pour les occasions spéciales ? (23) ou bien tentez-vous d’envoyer un message radio (9) ?

 

(30) C’est décidé, vous préférez faire demi-tour ? Dommage, vous ne serez pas un héros spatial, mais en même temps ne dit-on pas « prudence est mère de sûreté » ?

 

(31) non mais c’est con ça ! Faites autre chose pour voir ?

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 11:02

On termine doublement : à la fois la série consacrée au matos Hellywood et, sauf erreur de ma part, celle du CdA reload : je ne crois pas qu'il y ait eu autre chose de ma plume de publier dans les Carnets de l'Assemblée (David, peut-être, par contre ??).

 

On finit donc en beauté avec un autre scénario Hellywood. Mais pas que. Le scénario en question, Avocats du diable, peut en effet tout aussi bien se jouer (avec certes quelques aménagements) avec Te Deum pour un massacre. Et ouais.

 

En fait, l'idée de cette expérience d'écriture était d'essayer de décortiquer des ressorts scénaristiques liés à un thème commun : la chasse aux sorcières. Que ce soit contre des femmes marginales du 16ème siècle ou contre des fonctionnaires fédéraux des années 1950, peu importe. L'accusation, la paranoïa, les parti-pris idéologiques... sont relativement communs et peuvent donc donner lieu à une seule intrigue, à habiller ensuite d'un décor et de détails qui, eux, appartiennent plus exclusivement à une époque ou une autre.

 

Outre le plaisir d'expérimenter, l'idée était aussi d'essayer de trouver des réponses neuves à la sempiternelle remarque faite par les rôlistes à la presse : "ah, zut, y a pas de scénario pour mon jeu dedans, j'achète pas". Avec, bien sûr, le risque qu'au final cela ne satisfasse ni les puristes de l'un, ni les puristes de l'autre. :-/ Ah, je vous le dis, on fait pas un métier facile. ^^

 

Pour le reste, c'est comme d'hab' : clic droit pour enregistrer le PDF et merci à Ju de Jaeger pour la permission de réutiliser sa belle mise en page.

 

avocats du diable

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 15:01

2ème partie de la série consacrée à la réédition du matériel Hellywood paru en son temps dans les défunts Carnets de l'Assemblée.

 

Après la chronique du jeu en guise d'entrée, voici le plat de résistance avec cette combo aide de jeu + scénario. L'aide de jeu est la description d'un étrange bar de Hellywood : le Tangerine Dream. Le scénario, Quarantaine, permet de le mettre sans attendre en scène dans un huis-clos qui peut, notamment, servir de prétexte à unir une bande de PJ qui ne se connaissent pas encore.

 

Contrairement à un autre essai de bibi dans l'univers Noir de Emmanuel Gharbi (Three Card Monte, disponible aussi sur le blog, fouillez un peu), ce scénario là est lui tout plein de fantastique hellywoodien. Vous voilà prévenus.

 

Pour télécharger, comme d'hab', cliquez droit sur l'image. A très bientôt pour le 3ème et dernier volet de la série.

 

tangerine quarantine

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 10:45

Que seraient des voeux de nouvel an sans étrennes, hein ?

 

La Vraie Vie ?

 

Oui, c'est pas faux. Mais justement, si nous aimons les jeux de rôles et autres univers en kit à monter à la maison, c'est aussi pour rêver un peu et faire abstraction, le temps d'une lecture ou d'une soirée entre amis, du monde en crise. Alors, c'est parti pour des étrennes !

 

Notez toutefois qu'on ne va pas faire dans le joyeux puisque nous vous proposons en cadeau du matos de jeu pour Warsaw, l'uchronie martiale signée Julien Heylbroeck et Willy Favre chez John Doe. Un jeu qui nous avait marqué lors de sa sortie en 2009. Du coup, j'avais proposé du matos pour Warsaw dans le numéro 7 des Carnets de l'Assemblée. Le voilà, dans le cadre du CdA Reload.

 

Dans le détail, il s'agit d'un scénario intitulé Pour qui sonne le glas ? (oui, encore un !) et de son aide de jeu liée, la desription d'une nouvelle faction de Warsaw, la faction Nekropola.

 

Pour télécharger tout ça, cliquez sur les images ci-dessous.

 

glas.jpg

 

nekropola.jpg

 

Bon, allez, nous en profitons pour vous souhaiter à nouveau une bonne année et vous donner rendez-vous... demain ;-!

 


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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 10:16

 

Je reprends ici un article d'inspi destiné à Metal Adventures et paru il y  déjà quelque temps dans les défunts Carnets de l'Assemblée. Il s'agissait de voir comment on pourrait intégrer dans le violent et désespéré dernier Millénaire le plus agile des vaisseaux voguant dans l'hyperespace - surgit de nos mémoires d'enfants : l'Ombre de la Mort.


« L’Ombre de la Mort est son vaisseau, le pavillon noir est son drapeau »
Les Ombres de la Mort sont des vaisseaux spatiaux créés par Tochirô Ôyama. Cet ingénieur spatial de génie est né sur Sol Prime mais a grandit sur Π, (dans la Ligue des Planètes Libres) et a secrètement conçu et construit le premier Ombre de la Mort sur une étoile éloignée.

Au fil des constructions, ses vaisseaux sont devenus de plus en plus grands, mais ils sont toujours commandés par le Capitaine Harlock, le corsaire de l'espace, son ami d’enfance. Merveille de technologie, l’actuel Ombre de la Mort impressionne les ennemis du Capitaine Harlock par ses capacités, sa résistance, ses prouesses et par la puissance incroyable qu’il dégage.

 

atl2.jpgCe vaisseau spatial-caravelle (la dénomination caravelle est due à son arrière très caractéristique ressemblant à une dunette de navire) a une allure générale de cuirassé vert kaki, avec des ailes d'avion, une poupe de galion et une imposante tête de mort à la proue. Il arbore comme il se doit le Jolly Roger, emblème des pirates. En plus des deux batteries de canons lasers supérieures, il dispose d'une troisième batterie identique placée sous le vaisseau. Une batterie de lasers Planotir longue portée se trouve derrière la seconde tourelle. Il y a des lasers escamotables fixés sur les flancs et dispose de six tubes lance-missiles à l'avant. Il embarque deux escadrilles de cinq habiles petits chasseurs Cosmowings (comparables aux escadrons de chasseurs Galactic Escort de la page 125 du Guide du Meneur) et un Aviscope (navette monoplace) dont les lancements se font sous le vaisseau. Il dispose aussi de drones, pour faire diversion, et de pinces d'abordage. Mais son arme la plus redoutable reste sans doute un tranchoir de proue qui lui donne la possibilité de déchiqueter les bâtiments ennemis aussi facilement que s’ils étaient en papier. [En termes de jeu l’Ombre de la mort est une frégate pirate avec des caractéristiques à mi chemin de celles de la frégate Galactique Guardian et de la frégate pillard Rodeur données page 126 et 127 du Guide du Meneur.]

 

atl3.jpg

Malgré son nom, l’Ombre de la Mort n’est pas un vaisseau fantôme mais en revanche c’est un vaisseau hanté puisque l’esprit de son inventeur, Toshiro, réside dans son ordinateur central. En effet celui-ci avant de mourir d’épuisement pour le réparer de terribles dégâts après une bataille mémorable a transféré son esprit dans l'œuvre de sa vie. Depuis lors, c’est cet esprit dans la machine qui constitue le mystérieux 101eme homme d’équipage de l’Ombre de la Mort et l’a sauvé à de nombreuses reprises en prenant le contrôle de l'appareil !

 

 

 

« Capitaine au cœur d'or bien plus fort que la Mort »

Avec son bandeau sur l'œil, avec sa joue balafrée, silhouette solitaire drapée dans une cape noire sur le stellarpon de son vaisseau, le Capitaine Harlock est un personnage longiligne, élégant et d'aspect faussement fragile. Il a perdu un œil lors d'un combat contre les humanoïdes et porte de fait un bandeau. Son regard dur, ses cicatrices et sa grande cape noire compensent son allure et il se console en se disant que cet aspect ténébreux fait craquer les filles. Il est tout de noir vêtu et porte un sabre muni d'un canon laser, ainsi qu'un cosmodragoon, un pistolet spécial dont il n'existe que quelques exemplaires dans l'univers.planatlantis.jpg

Il est déterminé, implacable et semble sans pitié mais sa vie est dictée par le code d'honneur des pirates de l’espace, ce qui fait qu'il fait souvent preuve de compassion car même si il parait de glace, son cœur est bon, son cœur est grand comme le cœur d'un géant.

C'est un être intelligent, un tacticien hors pairs, idéaliste, cultivé et courageux. Son sens logique, sa bravoure et son esprit pratique font de lui un capitaine respecté par ses hoArcadiaplanglobal.jpgmmes d'équipage et craint par ses ennemis.

Avant qu’il ne la quitte, il était considéré comme le meilleur capitaine de la marine de l’Empire de Sol et, depuis qu’il a laissé en chemin sur une étoile lointaine une fille aux cheveux fins qu'il retrouvera fidèle, il vit en célibataire à bord de l’Ombre de la Mort à la recherche de la planète idéale en compagnie de son ami de toujours, Toshiro. Ensemble, ils veillent sur la galaxie et sur la liberté aussi.

 

imageatl.jpg

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 23:56

Enthousiasmée par la sortie récente du jeu de rôles de la Brigade Chimérique, l'équipe des intrépides reporters des Mondes des Mondes en Chantier a voulu mener l'enquête sur un mystérieux superscientifique, créateur d'un groupe concurrent mais tout aussi prodigieux : la Compagnie Utopique ! Après l'"Homme Noir" et "La vindicte populaire", voici "Voronoff a les glandes !".

 

Trente millions d'amis 

Je vais me montrer  dit Voronoff... et il tient parole ! Quelques semainUncleSerge-008.JPGes après, il s'installe à l'Institut Marey, aux portes de Paris, pour y recevoir photographes et journalistes, venus du monde entier. Ils l'écoutent et le photographient avec son vieux bouc et son vieux bélier auxquels il a redonné la jeunesse. Les chroniqueurs médicaux évoquent bientôt les travaux de Brown-Séquard et de Steinach, puis mentionnent les expériences de Sand qui a réussi à rajeunir son chien de chasse Treff, en lui greffant les glandes d'un jeune chien ; celles de Schmidd en 1911 ; celles de Chamsy sur les batraciens ; de Rorein sur les rats ; de Kustia sur les chats vieillissant ; de Reiss sur les reptiles ; de Kolb sur les chèvres...

Bientôt, on photographie un télégramme qu'Alexis Carrel a envoyé de New York à son ancien assistant, car il poursuit ses recherches à l'Institut Rockfeller.

"C'est très bien. Continuez. Vous êtes dans la bonne voie. Ne vous laissez pas décourager. Vous avez toute ma confiance."

Voronoff a alors 36 ans. A chaque visiteur, il apporte des précisions qui sont vite divulguées. Il poursuit dans sa ligne :

  vorobr.jpg

-" L'intérêt soulevé par ma communication... interrompue, au Congrès de Chirurgie, me fait un devoir de préciser ma pensée. Il ne faut pas que l'opinion publique soit égarée. Je crois que ces organes mystérieux que nous appelons les glandes à sécrétion interne, disséminées dans les diverses parties de notre corps, sont les rouages les plus importants de notre organisme. Remédier à leur défaut ou à l'insuffisance de leur fonction, équivaut, par la greffe d'une glande jeune et saine, à RENOUVELER LA VIE !"

Ce qui le conduit à toujours reprendre le problème de l'approvisionnement en glandes fraiches :

 

 

7752e42584ad1342.jpg

"- A défaut de l'homme, nous aurons recours aux singes, mais je ne crois pas que la vraie solution soit dans les forêt d'Afrique. Car, à ce sujet, la nature humaine est prodigue : toutes nos glandes sont doublées et la privation de l'une d'entre elles n'entraîne  aucun préjudice, ni moral, ni physique. On l'a vu, grâce à des mères, qui, dans un dévouement sublime, ont déjà permis de prélever une partie de leur glande thyroïde pour la greffer à leurs enfants, atteints de crétinisme.

 

Voronoff et la continuité de la vie

Voronoff a déjà pratiqué lui-même plusieurs opérations. Le tout premier cobaye humain a été un adolescent arriéré mental de 14 ans ; le second un jeune homme de 20 ans n'ayant pas dépassé la taille d'1m05. Ce qu'il en est advenu ? Le premier a passé et réussi le baccalauréat la même année ; l'autre mesurait 1m70 un an plus tard.

 

"- Les centaines de lettres que je reçois depuis que mes expériences sont connues, prouvent que toute idée humanitaire provoque d'admirables dévouements spontanés".

 

100204025757824225374332.jpgIl envisage alors le prélèvement des glandes sur les accidentés. Après avoir expliqué que, dans toutes les grandes villes, on enregistre la mort d'êtres jeunes et robustes à la suite d'accidents, leurs glandes vivant alors encore quelques heures, il annonce qu'il serait juste que leurs organes soient prélevés pour être placés dans des glacières et utilisés au fur et à mesure des besoins.

 

"- Je pense qu'il conviendrait de créer, dans chaque ville, un hôpital spécial, sur le modèle de mon laboratoire, où on réunirait les malades auxquels la greffe d'un organe peut assurer la continuité de la vie, voire la conservation d'une fonction ou d'une faculté importante. Malheureusement, on ne peut pas grand chose contre les préjugés et, en attendant que des circonstances plus favorables à mes idées les abolissent, il faut continuer à appliquer les méthodes de greffes dans les limites possibles actuellement..."

 

 

"- Alors, Docteur Voronoff ? lui demande-t-on."

 

"- Alors mes amis, pour le moment, contentons nous de singes..."

 

De fait, on s'en contente un temps, tandis que les préjugés s'estompent et demeurent à la fois, comme toujours...

 

Vous lirez prochainement la suite : "Une armée de singes" sur le blog des Mondes en Chantier. 

 

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 20:59

Enthousiasmée par la sortie récente du jeu de rôles de la Brigade Chimérique, l'équipe des intrépides reporters des Mondes des Mondes en Chantier a voulu mener l'enquête sur un mystérieux superscientifique, créateur d'un groupe concurrent mais tout aussi prodigieux : la Compagnie Utopique ! Après l'"Homme Noir", voici "La vindicte populaire".

 

Retour en Francevoronof3.jpg

Voronoff regagne la France pour s'installer à Bordeaux. S'il n'a pas participé au conflit de 1914-1918, il s'intéresse aux grands blessés, en guérit, en "répare" par dizaines à l'aide de greffes osseuses et même artérielles. On le voit même s'intéresser efficacement aux "gueules cassées" pour qui il perfectionne un procédé nouveau de greffes de la peau. Quelques retentissantes réussites attirent la direction du laboratoire de physiologie au Collège de France, qu'il accepte tout en créant son laboratoire personnel, à Nice. C'est là qu'il va, secrètement, poursuivre ses propres recherches sur le prolongement de la vie humaine.

 

voronof.jpgMais là, le voisinage est sans aménité. Ses voisins, qui surnomment Voronoff "l'Homme Noir", signent de nombreuses pétitions. Pourtant, leurs plaintes n'ont pas de suites, et ils doivent se contenter de jeter de l'eau bénite sur le pas des portes, après le passage de ce monsieur Voronoff qui les intrigue plus qu'il ne leur inspire de véritable haine...

En 1922, Voronoff fait sa première communication officielle au Congrès des Chirurgiens, en relatant ses observations et ses expériences récentes :

- J'ai greffé à de vieux boucs et béliers fatigués des glandes d'animaux vigoureux. Ils ont retrouvé une étonnante jeunesse.

Parmi l'assistance, le professeur Reinette, chirurgien marseillais qui n'aime pas qu'on se fiche de sa pomme, l'interrompt pour lui demander si ces expériences peuvent être appliquées à l'homme.

- Sans aucun doute, répond Voronoff. Il sera facile de greffer à l'homme la glande d'un... chimpanzé, puisque la sécrétion interne des glandes est la même chez l'homme que chez les animaux... Bien sûr, il vaudrait mieux utiliser des glandes humaines, ne serait-ce que pour éviter quelques petites, euh, anicroches.

Un murmure d'horreur s'élève. Quoi ? Des prélèvements humains ? On regarde avec autant d'intérêt que d'effroi ce personnage de la taille d'un tambour-major, qui vient de parler ainsi.

Voronoff n'en poursuit pas moins, une étincelle dans les yeux :

- Malheureusement, passé douze heures, il est impossible d'obtenir des glandes humaines encore "en vie". Pour la greffe que je suggère, force est donc de se rabattre sur des animaux dont les tissus peuvent vivre et se greffer sur le corps humain. Or, le sang des grands singes est identique à celui de l'homme et une glande, empruntée chez eux, pourra parfaitement accomplir sa fonction dans le corps humain.

 70576_main.jpg

Un célèbre chirurgien parisien, le professeur Hartmann, s'exclame :

- Monsieur, nous n'en écouterons pas plus... Vous déshonorez la médecine ! D'ailleurs vous avez cru bon de communiquer vos élucubrations à la presse avant nous, c'est tout dire !

Et Hartmann brandit devant Voronoff, interloqué, un journal parisien, l'Echo de l'Univers, où on voit en bonne place l'interview où l'"Homme Noir" explique ce qu'il vient de révéler aux congresistes.

- Ma parole, vous êtes jaloux, dit Voronoff.

- Vous n'êtes qu'un assoiffé de gloire et d'argent. Quittez cette tribune... tonitrue Hartmann.

Naturellement, l'explosion de colère du professeur Hartmann attire l'attention du grand public sur Voronoff et, dès le lendemain, la presse s'empare de l'affaire. Le nom du savant est bientôt sur toutes les lèvres. Mais ce n'est qu'un début.

- Puisque l'on m'accuse de chercher la publicité, et bien, je vais parler. On veut me cacher ? Je vais me montrer, dit Voronoff !

 

 

 

Vous lirez prochainement la suite " Voronoff a les glandes", sur le blog des Mondes en Chantier.

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 13:24

Enthousiasmée par la sortie récente du jeu de rôles de la Brigade Chimérique, l'équipe des intrépides reporters des Mondes des Mondes en Chantier a voulu mener l'enquête sur un mystérieux superscientifique, créateur d'un groupe concurrent mais tout aussi prodigieux : la Compagnie Utopique ! 

 

 

L'Homme Noir

La première guerre mondiale est terminée. Les blessures qu'elle a infligées, il faut bien qu'elles se cicatrisent. Alors que l'Europe et la France notamment vivent ce que l'on a appelé les "années folles" d'après 1918, un médecin d'origine russe, ayant assimilé les travaux de Brown-Séquard et de son premier disciple, Steinach, dans le domaine alors naissant des découvertes de l'endocrinologie, va entrer dans la course des bonds en avant. C'est Serge Voronoff.

 

Medecin du Khedive d'Egypte. 51r1812GM8L__SL500_AA300_.jpg

On ignore presque tout de ses origines. Il n'est pas sûr, comme certains l'ont dit, qu'il soit né dans les environs de Moscou en 1886. On a même dit, mais là encore ce n'est pas prouvé, que Voronoff était même un nom d'emprunt.

Certains de ses amis russes ont cependant affirmé avoir vu dans son appartement le portrait d'un homme barbu, de belle prestance. "C'est mon père, leur dit-il. il a eu trois fils".

Quelle que soient ses origines, il reste que Voronoff est venu très tôt en France. Il est naturalisé à Paris en 1897, à l'âge de onze ans. Et c'est également à Paris qu'il fait ses études et obtient ses diplômes de médecin.

A vingt-six ans, en 1912, on le trouve parmi les assistants fidèles d'Alexis Carrel. Ce dernier, qui naquit en 1873 et devait mourir en 1944, est déjà en pleine gloire puisqu'il vient d'obtenir le prix Nobel pour ses travaux sur les greffes de tissus et extraits embryonnaires.

 

pic.jpgAux côtés de Carrel, Voronoff assiste à une sensationnelle transfusion sanguine pour le rajeunissement d'un vieux chien, presque totalement paralysé.

De fait, cette extraordinaire tentative, surtout pour l'époque, ne consiste pas à infuser du sang neuf à l'animal, mais à lui réinjecter du sang "nettoyé" consciencieusement. Et Voronoff voit Carrel isoler les globules rouges du sérum sanguin, s'activer à le "rapproprier".

Puis le sérum est totalement remplacé par un égal volume de solution de Ringer.

Bien que le chien devait retrouver une nouvelle vie et une vigueur étonnante, l'expérience ne devait pas être probante, et Carrel dut le reconnaitre lui-même, car l'effet de cette cure de jouvence fut peu durable. Le sang nettoyé ne devait pas se comporter comme du sang jeune. Il aurait donc fallu recommencer l'expérience périodiquement.

Mais Voronoff a enregistré et de nombreuses autres tentatives de Carrel devaient l'influencer. Il se documente, recherche les travaux et les communications de Brown-Séquard, puis ceux de Steinach. Peut-être porte-t-il déjà en lui les signes de son génie naissant.

Mais il est pauvre et, afin de lui venir en aide, Carrel le fait admettre comme médecin à la cour du Khédive d'Egypte. Il devait occuper ce poste huit ans et rester non seulement le médecin du vice-roi mais aussi celui de toute la cour et de ses quarante-trois eunuques. Voronoff remarque vite que ceux-ci meurent jeunes et explique au Khédive qu'il voudrait se livrer à des expériences qui le préoccupent déjà mais qui ne sont pas accessibles à toutes les bourses. N'étant plus de la première jeunesse, le souverain voit l'intérêt qu'il pourrait en tirer personnellement et applaudit :

-Combien veux-tu d'eunuques ? lui demande-t-il.

- Majesté, je pense que pour commencer, des béliers me suffiront.

Basculant progressivement dans la folie scientifique, Voronoff devait regretter plus tard, secrètement, d'avoir refusé les cobayes humains, mais c'est pourtant par des béliers qu'il parvient à ses premières conceptions de la thérapie glandulaire. Puis le souverain meurt et les choses en restent là, insuffisamment avancées.

 

A suivre dans : L'Homme Noir et la vindicte publique !

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 15:29

J'ai déjà dit ici même tout le bien que je pense de Warsaw, le jeu paru aux éditions John Doe. 

 

Si, la preuve : http://mondesenchantier.over-blog.com/article-wargasm-wargasm-one-two-three-air-connu-37524102.html


Or, depuis cette date, on a, finalement, peu parlé du jeu de Julien Heylbroeck en ces pages. Serait-ce que Mondes en Chantier cède à son tour au consumérisme ambiant et ne parle d'un jeu qu'avant sa sortie puis plus du tout après, hmmm ?


Pas-du-tout.


Certes, Warsaw étant destiné, gamme DOA oblige, à ne pas connaître de suivi éditorial, il n'en reste pas moins un jeu joué, apprécié et pour lequel nous aimons de temps en temps apporter notre petite pierre à l'édifice. Nous vous reparlerons dans le prochain article (bah ayé c'est fait finalement ) l'existence du matériel de notre plume publié dans le dernier numéro des Carnets.


Mais, pour aujourd'hui, de l'inédit avec cette brève aide de jeu de 3 pages au format PDF.

 

factions-warsaw-cover.jpg

Oh, il s'agit de peu de choses : juste un tableau des factions apparaissant dans le livre de base, classées (par quartier et par motivation) et synthétisées. Le genre de petit truc à imprimer et à avoir sous les yeux pour improviser en cours de partie.


Toutefois, à l'origine, l'aide de jeu avait surtout une autre utilité pour moi. Quand j'ai voulu écire le scénario Warsaw du n°7 des Carnets, je me suis demandé s'il fallait que je crée une nouvelle faction ou s'il y en avait une qui ferait l'affaire dans le livre de base que j'ai du entièrement reparcourir pour l'occasion. Un peu fastidieux...


En espérant que cela serve à quelques MJ de cet excellent jeu de création francophone !

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 13:00

Il est des époques de l’histoire de France qui me laissait complètement insensible en cours d’histoire lors de mes années de collège et de lycée. Ce sont d’ailleurs les mêmes qui aujourd’hui ne m’inspirent pas du tout en jeux de rôles. Parmi celles-ci l’époque de la Révolution Française et celle de l’Empire – pourtant riches en événement épiques et en rebondissements stupéfiants - me tirent de grands bâillements, allez savoir pourquoi ? Toujours est-il que du coup, je n’ai jeté qu’un œil ennuyé à Khaos 1795 lors de sa sortie. 

 

Mais j’ai décidé de faire publiquement un travail sur moi-même, pris de remords devant ce blocage inexplicable et cette attitude peu constructive. Et parce qu’il faut faire contre mauvaise fortune bunker, comme disait Rommel, je me suis ainsi lancé à moi-même le défi de proposer aux lecteurs intrépides et exigeants des Mondes en chantier une inspiration et un scénario qui puissent permettre aux joueurs de passer insensiblement d’une période à l’autre.


Pour ce faire, il me fallait une bonne histoire et un personnage haut en couleurs, que j’ai trouvé avec le célèbre attentat de la rue Saint-Nicaise et en la personne du « Chevalier » de Limoelan…

 

L’étrange « Chevalier »

 

Au commencement du Consulat, bien des familles connaissent encore des temps incertains. Particulièrement celles de ces anciens nobles qui, jadis, ont émigré, servi dans l’armée des Princes et sont revenues dans la clandestinité vivre sous de faux noms. Ces émigrés rentrés, ces veuves de chouans ou de guillotinés, ces nobles ruinés subsistent misérablement et ressassent interminablement leurs rancunes, leurs haines et leurs désirs de vengeance contre ce jeune tyran dont l’étoile monte à l’horizon : Bonaparte, Premier Consul.

 

Vers la fin du 18eme siècle, vivait à Versailles Madame de Limoelan en compagnie de ses deux filles. Son mari était mort sur l’échafaud ; il lui restait également un fils qui demeurait à Mantes et que l’on surnommait le « Chevalier ».

 

Ce fils attentionné venait souvent à Versailles embrasser sa chère maman. C’était un homme de trente-deux ans, bien fait de sa personne, mais dont le visage distingué était comme emprunt d’une sorte de mélancolie profonde. D’apparence calme, sa mise était recherchée et ses yeux de myope d’un bleu très pâle s’abritaient sous des lunettes à grosse monture en or.

 

Le Chevalier semblait ne partager en rien les rancunes de la noblesse, à laquelle il appartenait, contre la Révolution et l’étoile montante de Bonaparte. Tout au contraire ! Il avait même été jusqu’à écrire une lettre au « citoyen ministre de la police », lettre dans laquelle il déclarait n’aspirer qu’à la tranquillité tout en respectant et servant le régime.

 

De plus, il était fiancé à Anne-Marie de D…, une jeune fille de grande noblesse dont l’histoire ne nous a laissé que ce nom mystérieux, le grand historien Lenôtre ayant préféré rester discret par égard pour une jeune fille ayant voulu « se retirer du monde ».

 

Le projet de mariage des deux jeunes gens avait reçu l’assentiment d’un oncle du chevalier, le père de Clorivière, un saint homme qui avait échappé à la Terreur en se faisant passer pour une mère maquerelle dans un bordel  de Chartres.

Mais le mariage était retardé par le fait que le nom de la famille Limoelan se trouvait porté sur la liste des émigrés. Il fallait donc que ce nom soit radié de la liste pour que le chevalier ait de nouveau un état-civil et qu’il puisse enfin épouser celle qu’il aimait de tout son cœur. Mais le chevalier ne semblait pas inquiet. Il assurait Anne-Marie qu’il fallait avoir confiance dans la clémence de Bonaparte. Parfois la jeune fille exprimait ses doutes à ce sujet : elle était ardente royaliste et trouvait que son fiancé s’accommodait trop bien du petit homme dont elle craignait qu’il n’ait des tentations autoritaires.

 

Elle avait tort : le Chevalier de Limoelan avait résolu d’assassiner le Premier Consul !

 

A suivre…


Bientôt sur Mondes en Chantier : Un soir à l’opéra

 

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Le garage où les M.e.C. rangent leurs fichiers PDF étant devenu un fameux bordel, en voici une nouvelle version plus mieux. Un clic et c'est parti !


http://img.over-blog.com/625x881/0/06/06/51/n-6/tangerine_quarantine.jpg
Du matos pour Hellywood préalablement publié dans les défunts Carnets de l'Assemblée : la description d'un rade comac et un scénario qui s'y déroule entièrement (ou presque).

http://img.over-blog.com/500x706/0/06/06/51/n-6/glas.jpg
Du matos pour Warsaw préalablement publié dans les défunts Carnets de l'Assemblée : une faction atypique accompagnée du scénario qui va bien.

http://img.over-blog.com/500x702/0/06/06/51/n-5/factions-warsaw-cover.jpgUne mini-aide de jeu pour Warsaw (la liste des factions).
http://img.over-blog.com/625x884/0/06/06/51/n-6/avocats-du-diable.jpg
Un scénario expérimental car bi-classé Te Deum pour un massacre et Hellywood (et ouais). Publié jadis dans les Carnets de l'Assemblée.
http://img.over-blog.com/150x206/0/06/06/51/n-4/verbatim-couv.jpg
Une contribution à l'ouvrage Jouer avec l'Histoire proposée par l'éphémère éditeur en bonus sur son site web. Sujet : le surnaturel dans les jeux historiques.

Mea Rouia, un gros scénario exotique
pour Maléfices avec les aides de jeu et les prétirés qui vont bien (voici aussi la couv' pour les plus bricolos d'entre vous)

Three Card Monte, un scénario sans fantastique pour Hellywood


Fleetwood & Studebaker, une aide de jeu sur les poursuites en voitures pour Hellywood


Deadline !, une variante des règles d'investigation pour le système Gumshoe


Aventures aux Pays de Nulle Part, un jeu hybride entre jeu de rôles sans MJ et de société dans l'univers du jdr Terra Incognita

Voyage, une tentative d'adaptation du système de Dying Earth à l'univers de Rêve de Dragon

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