"Ah ouais, easy, c'est des moulages des masques du Seigneur des Anneaux !"
Bah non, nigaud : ce sont des oeuvres du sculpteur tout ce qu'il y a de plus franco-français Jean-Joseph Carriès.
"Ah bon... bah il est vachement inspiré le keum quand même..."
Encore faux, mon benêt : elles sont datées de 1890. Pleine époque Maléfices (oui, le geek a toujours besoin d'une référence rôlistique pour situer...) !
Il y a quelques jours, je redécouvrais avec grand plaisir le musée du petit Palais à Paris, magnifiquement restauré et là, paf, je tombe sur tout un ensemble d'oeuvres de ce Carriès dont je n'avais jamais entendu parler. Pas très, très connu le gars quand même car voici la seule info sur lui trouvée sur Internet (Musée d'Orsay) :
Sculpteur du fameux Faune et créateur de Masques d'horreur d'inspiration japonaise, Jean-Joseph Carriès (1855-1894) fut l'un des adeptes les plus convaincus et inventifs de la polychromie, usant de patines singulières comme du grès émaillé avec la même liberté. Celui qui se voulait le Velasquez de la sculpture a inscrit dans l'histoire du symbolisme sa verve toute picaresque.
En tout cas, outre le fait que c'est superbe en soi, ça donne aussi furieusement envie à mon âme de Maléficieux d'imaginer pourquoi et comment ce brave sculpteur de la Belle Epoque s'est mis à réaliser des oeuvres aussi étrangement fantastiques. A suivre...