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11 novembre 2006 6 11 /11 /novembre /2006 13:32

Faisons un petit point sur le nouveau projet de Robin D Laws dont on aime parler de temps en temps en ces lieux : The Esoterrorists. Ca avance ! Grâce au fait que notre Jérôme Huguenin (aka Jee) national s’occupe de toute la partie graphique du jeu, on peut suivre ça de très, très près. Allez voir sur le blog de l’artiste, il y a régulièrement des illus du futur jeu en ligne pour se faire une idée de l’ambiance de The Esoterrorists.



Le jeu devrait partir chez l’imprimeur dès la semaine prochaine. En effet, la maquette est finie et les illus quasiment. Vous pouvez vous faire une petite idée de la maquette sur l’illu ci-contre et même télécharger cette double page sur le blog de Pelgrane Press :

http://simonjrogers.livejournal.com/15156.html


Ce sera vraiment un petit format concentré en 87 pages (c’est possible ça un nombre de pages impair ??) avec les règles du système GUMSHOE, une description de l’univers qu’on suppose succincte (les Esoterrorists sont très méchants… il y en a même qui ont des tronçonneuses, c'est dire...) et a priori un seul scénario (voir l'illu de Jee à droite pour avoir une petite idée de l'ambiance de celui-ci... assez fleur bleue quoi ;-!).

C’est ce dernier point qui laisse un peu songeur : l’idée du jeu est d’être relativement facile d’accès et prêt à jouer (d’où le faible nombre de pages et la familiarité avec l’univers très classique). Or, des scénarios prêt à jouer seront indispensables pour aller dans ce sens. Peut-être y aura-t-il un suivi régulier sous forme de scénarios PDF ? Pelgrane Press aime bien fonctionner comme ça, notamment pour Dying Earth.

Tant qu’on est dans le sujet, on a aussi appris récemment que le système GUMSHOE de Laws allait servir de base à une toute nouvelle version de L’appel de Keutulu ! En voilà un bon jet d’idée !
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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 10:14
Vous avez certainement entendu parler de l'ouverture voilà quelques mois à Paris du musée du Quai Branly, consacré aux arts premiers des continents extra-européens. Le site est une magnifique réussite, tant sur le plna architectural que muséographique.

Réflexe de geek à la visite : comment ne pas avoir envie de repartir à la découverte de milles univers étranges et mystérieux en voyant toutes ces oeuvres d'art d'une absolue beauté brute et à l'usage le plus souvent énigmatique ? Vite, à moi Cosme ! A moi, les déchirures du rêve ! A moi, les 25 000 mondes de la Galaxie !


Plus prosaïquement, la visite peut être une source très précieuse d'informations pour les Meneurs de Maléfices qui aimeraient faire jouer le scénario Mea Rouia (dispo ici : http://www.echo-univers.net/). Au milieu de la section Océanie (sans blague ?), vous trouverez une partie assez fournie sur les arts et coutumes des Kanaks. Attardez vous si possible sur les bornes multimedia de ces espaces, vous y trouverez des documentaires et des explications ethnologiques sur le peuple néo-calédonien. De quoi être dans l'ambiance et ne pas trop dire de bêtises sur le sujet.

Ceux qui ne peuvent pas se rendre à Paris peuvent consulter le site web du musée, il a le très bon goût de proposer un catalogue en ligne très complet (toutes les photos ne sont pas encore en ligne toutefois) de ses collections, interrogeable par un système de mots-clefs.
http://www2.quaibranly.fr/index.php

Enfin, puisqu'on parle de Mea Rouia, sachez que la suite annoncée de ce scénario Maléfices est désormais mise en chantier. Plus de nouvelles bientôt !
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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 14:27
Aaaaaah Venise… Eh oui, pour moi, la rentrée est encore plus dure que d’habitude puisque j’ai à nouveau eu la chance de passer cet été quelques temps dans cette ville fascinante… la descente vers la normalité est donc plutôt duraille ! En principe, pour prolonger les rêves éveillés, on peut se tourner vers nos fidèles univers de jeux de rôles, pas vrai ? Et Venise, comme décor de jeu de rôle, ça se pose là quand même ! Pensez donc : les masques du Carnaval, les poursuites sur les canaux, les ruelles brumeuses entourées de palais séculaires, les liens avec l’Orient mystérieux… Allez hop : faisons un petit tour en plusieurs étapes des déclinaisons rôlistique de la Sérénissime.

3ème voyage : Presque Venise…

Certes, le potentiel imaginaire de Venise est fort. Mais cela reste, qu'on le veuille ou non, une ville du monde réel. Or, la grande majorité des jeux de rôles se déroulent dans des univers imaginaires. CQFD : voici pourquoi il n'y a pas plus d'utilisations de Venise dans les univers de jdr !
Il y a néanmoins un moyen sûr de contourner le problème : s'inspirer de Venise et de ses traits saillants (canaux, masques... poursuites en Riva) pour recréer, ailleurs, une ville originale. Dresser la liste de tels emprunts imaginaires à la réalité est loin d'être simple : peut-on considérer que dès qu'une ville imaginaire possède un grand carnaval ou un réseau de canaux elle est vulgairement pompée sur la Venise réelle ? Bien sûr que non !
Voici  les exemples indiscutables qui me viennent à l'esprit. Surprise ! Ils sont tous français.

Le premier exemple est indiscutable même si l'emprunt est fait, à dessein, sur le mode parodique : il s'agit de la cité d'Aberrande dans le monde médiévalo-loufoque de Archipels. Il s'agit d'un grand port marchand, réputé pour ses espions et diplomates, qui connaît un grand carnaval (la Fantasmagorya) et qui est dirigée par un... Conseil des Dogues. Arf. Bref, une vraie Venise parodique.

Le deuxième exemple est plus discutable : je mets dans cette catégorie la Venice de Ecryme, le jeu qui fit connaître Mathieu Gaborit. Pourtant, l'univers du jeu s'inspire ouvertement de la Terre et les références aux noms de villes sont multiples. Pour autant, cette Venice jonction des vertigineux canaux d'Ecryme et gouvernée par ses quatre Doges est suffisamment éloignée de Venise pour mériter ce titre de recréation imaginaire.

Enfin, le meilleur et le plus gros exemple est... un supplément entier ! Il s'agit des Venn'dys, signé Tristan Lhomme (tiens, tiens...) pour Guildes 1. Furtivement apparus dans le livre de base où déjà leur nom et leurs aptitudes commerciales ne faisaient guère de doute quant à leur filiation vénitienne, les Venn'dys prennent toute leur place dans le jeu dans ce supplément que je trouve, à titre personnel, le meilleur du jeu et même un des tous meilleurs de ma ludothèque. Tristan Lhomme a su recréer là aussi sur la base des caractéristiques réelles ou fantasmées de la Sérénissime toute une région composée de plusieurs villes (la plupart sur canaux mais pas toutes) gouvernées par un Doge. Il y a un carnaval, des masques, des gondoles... L'inspiration est claire et revendiquée mais suffisamment démarquée par de nombreuses petites inventions ou adaptations qui rend l'ensemble à la fois familier (donc jouable facilement) et mystérieux (donc que l'on a plaisir à découvrir). Enfin et surtout, là où le travail du même auteur ratait un peu sa cible dans le contexte futuriste de Athanor, il trouve ici toute sa place car Venise, la vraie, aurait en effet eu toute sa place dans l'univers de Cosme. C'est d'ailleurs un peu le "défaut" de ce supplément dans la gamme : comment avoir envie de faire jouer autre chose que des Venn'dys dans Guildes ?
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31 octobre 2006 2 31 /10 /octobre /2006 19:09

Alors que le jour où l’on joue à se faire peur approche, je voudrais vous communiquer mes 6 grosses angoisses concernant l’avenir de notre passion le jeu de rôle.

Première grosse inquiétude : comme sœur anne qui ne voit toujours rien venir, je ne trouve toujours pas de Casus ou de Blackbox en kiosque. Il semble qu’on puisse compter sur un ultime Casus puisque les commandes, piges et autres engagements ont été payés (mais l’imprimeur ?), et que pour Blackbox le nombre de page du prochain n’aura d’égal que le nombre de mois de retard… mais tout de même, ça sent le sapin. J’ai bien peur que 2007 ne soit la première année sans presse spécifiquement rôliste depuis des lustres.

Deuxième grande crainte : que, dans la foulée de la presse rôliste, le jeu de rôle disparaisse lui aussi. Il y avait eu un premier écrémage des maisons d’édition francophones ces dernières année, il va y en avoir un autre, peut être radical. Certaines n’existent d’ores et déjà plus, d’autres vont fermer leurs porte aux JdR tout bientôt (Asmodée (COPS, INS/MV...) et celles qui restent annoncent l’abandon programmé de leur gamme jeux de rôle à court terme (Le 7ème Cercle (Qin, Kult...).

Troisième terrible angoisse : la disparition programmée du joueur de jeux de rôle. Nous sommes une espèce en voie de disparition ! Durement touchées par la fin de l’esprit associatif au début des années 90, par l’individualisme en général, par les nouveaux médias, par la vie chère, le temps qui passe vite, la crise de la classe moyenne, la grippe aviaire (si, si, les Nuggets de poulet) et l’analphabétisme (ou bien est-ce l’illettrisme ?), nos troupes se réduisent aujourd’hui à peau de chagrin, et on ne vaut même plus la peine qu’on parle de nous, même pour un bon petit scandale comme à la grande époque de Mireille Dumas. Has been qu’on est, et vieux en plus, c’est moche.

Quatrième formidable peur : qu’il faille se remettre à l’anglais ! Et quand je dis faille, je devrais dire gouffre (voir gap). Je me demande comment j’ai pu faire quand j’étais ado pour me taper ces millier de pages en anglais là, des tonnes d’add, du rift en veux-tu en voilà, du ninjas and superspies, et autres trésors disponibles uniquement dans la langue de John Wayne. La dernière fois que je m’en suis farci, c’était pour NOIR RPG (excellent d’ailleurs) et pour Gurps Discworld, avant que ça ne soit traduit. Mais là, force est de constater que toutes les nouveautés qui vont bien sont en anglais, et ça ne risque pas de s’améliorer, comme on vient de le dire, alors… il est où ce dico ?!

Cinquième crispante appréhension : devenir aveugle. Et oui, quand on est un frénétique de l’info, pas moyen d’attendre le prochain périodique, il faut filer s’informer sur le net (ce qui nous ramène au problème évoqué plus haut). Et de même, plus possible d’envisager une partie d’un JdR aux règles un peu compliquées sans assistance informatique, le portable sur le coin de la table (de nombreux programmes d’assistance au jeu existent, citons par exemple le très bon Voyageurs pour Rêve de Dragon). J’en profite d’ailleurs pour demander aux gars de chez Rackham qui nous lisent attentivement, je le sais, de nous proposer d’urgence le même genre de chose pour Cadwallon (création de pnjs instantanée, gestions de mouvements, plans et dalles, etc…), ce serait le Grand confort ! Et je ne parle même pas des jeux de rôle en ligne… Avec tout ça, on a les yeux comme des lapins albinos, la tension haute et la tendinite du poignet, et rien de tout ça ne nous sera reconnu comme maladie professionnelle.

Sixième affreux doute : que pas grand monde – pour ne pas dire personne – n’en ai grand-chose à foutre de tout ça ! Que dans l’espace ludique désormais laissé vide par le JdR que certains prophètes de la fin des années 90 nous annonçaient pourtant comme le 8ième art, personne ne m’entende crier. Un coup d’œil angoissé aux states : mais si, pourtant, les gens viennent lire Mondes en Chantier. C’est improbable et pourtant ça a l’air vrai. A quoi peuvent-ils bien ressembler ? Damned, ils doivent avoir une tête affreuse !

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28 octobre 2006 6 28 /10 /octobre /2006 10:29

Alors comme ça, le jeu de rôle est mort, hein ? Et Internet est un coupable tout désigné, pas vrai ? Le GROG remplace avantageusement les magazines bimestriels pour les news. Le Kube itou pour les interviews. La scénariothèque donne accès à des centaines de scénarios et aides de jeu pour plein de jeux. Sans oublier les sites dédiés à tel ou tel jeu qui tous présentent du matériel gratuit.

Et là, je ne parle même pas des jdr amateurs dispos gratuitement sur la toile et qui vous font parfois réfléchir avant d'investir 45 euros dans un nouveau livre de base. Bref, l'hypothèse a de quoi séduire.

Toutefois, il faut parler surtout dans ce cas de mort du circuit commercial du jdr : éditeurs, boutiques, magazines... Même si à Mondes en Chantier on pense que c'est dramatique pour le hobby (voir nos autres jérémiades...), il faut avouer que le Net est juste incroyable lorsqu'il nous propose justement l'accès à des dizaines de produits professionnels pour 0 euro.

Petit retour sur quelques unes de ces pépites dispos depuis ces derniers jours :

- VajraEnterprise, éditeur anglophone assez obscur, mise beaucoup sur le Net pour se faire connaître. Il y a quelques semaines, on a eu droit à une version gratuite et traduite en Français !! du long premier chapitre de son jeu post-cyber au nom qui fait peur mais en fait qui fait un peu rire quand même : Fates Worse Than Death. C'est là : http://www.fatesworsethandeath.com/!FWTD/index.htm#library Ce chapitre est consacré à la création de personnages et permet donc de se faire une bonne idée du jeu.

- le même éditeur a fait encore plus fort il y a quelques jours en présentant une version (en anglais cette fois, faut pas pousser) allégée mais gratuite de son jeu Tibet. La "monastic edition" permet de ne jouer que des moines (non ? si !) mais est complète. Tout le nécessaire pour jouer se trouve dans ce PDF gratuit de 169 pages. Bon, c'est sûr, faut avoir envie de jouer des moines tibétains... Pour les curieux et les collectionneurs, c'est là : http://www.vajraenterprises.com/!Tibet/

- par dcheuh nous aussi, cette pratique est bien implantée : le collectif Ballon-Taxi nous livre ainsi depuis quelques jours un supplément PDF gratuit pour son très envoûtant Exil : la Guerre des Boulons. Il s'agit donc d'un supplément d'une grosse cinquantaine de pages consacré à un sous-thème rigolo : jouer des gamins des rues dans le monde de Exil. Création de persos spécifiques, contexte enfantin, règles pour se battre à coup de lance-pierre, scénario... tout y est ! Surtout, si on compare cette production française à celles précédemment citées de Vajra, on peut surtout dire... que les p'tits gars de chez nous enfoncent littéralement les anglosaxons sur le plan des illus et de la mise en page : c'est bôôôôô ! Et c'est là : http://www.ballon-taxi.org/exil/actualites#

Encore !!!!

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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 15:07
Ah tiens ? Un petit "préfabriqué", ça faisait longtemps !

Cyberpompe osmotique (de Bodyweight Life Preservation Systems)

Cette prothèse est constituée d'une poche sous-dermique en tissu organique artificiel (pour le principe de fonctionnement : voir illustration ci-contre aimablement fournie par les laboratoires BLPS). Elle peut être placée aisément dans n'importe quelle partie du corps. Toutefois à des fins pratiques, la plupart des usagers la place dans leur bras gauche.


Cette poche est conçue pour recevoir des drogues de tout type... pour peu que le mode habituel de prise se fasse en injection. La pompe osmotique régule elle-même la diffusion de la drogue dans l'organisme au gré des besoins du porteur. Ceux-ci sont communiqués au processeur de la pompe osmotique par l'intermédiaire d'un Biomoniteur classique. Celui-ci peut d'ailleurs être programmé selon les volontés de l'utilisateur. En général, le Biomoniteur est programmé par défaut pour respecter la santé de son porteur mais celui-ci peut le reprogrammer à ses risques et périls. Ainsi, certains junkies profitent de cette prothèse médicae pour se droguer discrètement... par exemple au boulot !

De manière plus courante, toutefois, les utilisateurs de la pompe osmotique la remplisse de drogues de soins ou d'anti-douleurs... qui ainsi se diffusent dans le sang en cas de blessure. D'autres, des corpos par exemple, préfèrent la remplir d'anti-stress et autres drogues décontractantes pour que la pompe osmotique les aide lors de leurs entretiens avec leur patron ou un gros client.

Notes : la possession d'un Biomoniteur en état de marche est indispensable à l'utilisation de la pompe osmotique. Son installation chirurgicale est une intervention Mineure. Son côut en Points d'Humanité est de 1D6/2.

Prix : 500 Eb

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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 21:37
Aaaaaah Venise… Eh oui, pour moi, la rentrée est encore plus dure que d’habitude puisque j’ai à nouveau eu la chance de passer cet été quelques temps dans cette ville fascinante… la descente vers la normalité est donc plutôt duraille ! En principe, pour prolonger les rêves éveillés, on peut se tourner vers nos fidèles univers de jeux de rôles, pas vrai ? Et Venise, comme décor de jeu de rôle, ça se pose là quand même ! Pensez donc : les masques du Carnaval, les poursuites sur les canaux, les ruelles brumeuses entourées de palais séculaires, les liens avec l’Orient mystérieux… Allez hop : faisons un petit tour en plusieurs étapes des déclinaisons rôlistique de la Sérénissime.

2ème voyage : Mourir à Venise…

Juste un petit tour et puis s’en va… ce n’est certainement pas suffisant pour profiter pleinement du potentiel ludique de la ville la plus fascinante du monde. Certains jeux, il est vrai peu nombreux, tentent ainsi de placer un supplément entier ou au moins un scénario autonome (pas inséré dans un voyage en Europe) dans leur gamme pour présenter les merveilles de la Sérénissime.

Dans ce style, "Voir Venise et mourir" est un des 3 scénarios du livre de base (carrément !) de Chronos, le confidentiel jeu des voyages dans le temps publié par les Créateurs Genevois en 1992. Il s’agit d’un scénario d’intrigues politiques et diplomatiques pour sauver le destin de Venise… en 6335 !

Toujours dans le principe : « on met carrément un scénario vénitien dans notre livre de base », n’oublions pas le jeu de cape et d’ET, alias Mousquetaires de l’ombre. Le scénario Marjolaine et les mousquetaires emmène en effet les derniers cités sur la trace d’un vilain ET aquatique caché dans la cité lacustre. Bon, le scénario fait 3 pages et est franchement anémique… ça ne fait pas honneur aux possibilités de Venise. Pfff, même pas une course-poursuite en Riva dans les canaux… vraiment nazes ces mousquetaires in black ;- !

 « The Constantinople Emerald » est un scénario en anglais pour le jeu Les trois mousquetaires (Flashing blades). C’est un scénario se déroulant entièrement à Venise. Etant inclus dans une campagne façon « tour d'Europe » en 5 étapes, Ambassador's Tales, j'aurais pu tout autant placer ce supplément dans ma première partie d'article mais ce scénario prend son temps de bien s'ancrer dans la Sérénissime, plus particulièrement pendant le carnaval. C'est donc un vrai scénario vénitien et non un passage éclair.

Même chose pour le supplément Vampire l'âge des ténèbres (euh, connaissant White Wolf, il doit y avoir beaucoup plus de majuscules que ça !), Bitter Crusade, qui est une campagne ambiance croisades qui ne se passe que très partiellement à Venise mais dont le sujet est ancré profondément dans l'histoire vénitienne : la 4ème Croisade qui vit les Croisés piller Constantinople sous la machiavélique impulsion des patriciens vénitiens.

Mais le seul vrai gros supplément entièrement consacré à Venise est français (oui, madame !) : il s'agit de Masques pour le très oublié Athanor, publié il y a des lustres par Siroz. A priori, pas grand chose à voir dans le contexte : Athanor est un jeu futuriste se déroulant sur une Terre déchirée par les mutations, les mondes parallèles et les pouvoirs PSI. On peut ajouter que Masques est le seul supplément (en dehors de l’écran) à avoir été publié pour ce jeu plutôt confidentiel (malgré un vrai potentiel intéressant : il faudra qu’on y revienne).

Alors pourquoi Venise ? Je pense qu’il s’agit d’un choix personnel : Pierre Rosenthal (l’auteur du jeu) et surtout Tristan Lhomme (l’auteur du gros scénario qui est au cœur du supplément) sont sûrement des amoureux de la Sérénissime. J’ai des preuves ! Enfin… au moins des indices. D’une, il y a pour illustrer l’ouvrage des photos retouchées (par contre, je vous le confirme : Photoshop était encore loin :-() prises par Pierre Rosenthal. Deusio, on a tout un dossier sur Tristan Lhomme et Venise : la suite dans la 3ème  partie de l’article sur Venise (aha, teasing !). Pour revenir au supplément, on peut dire qu’il contient plein de bonnes choses… mais que l’histoire vénitienne y a un peu servi de force d’inertie : franchement, on peine à imaginer Venise en ville du futur. Malgré les mutations de doigts palmés et tout. Et puis, en plus, les mutations à Venise, on s’en fout : comme le rappelle le titre, y a les masques pour recouvrir le tout ;- !

(à suivre)

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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 14:34

Aaaaaah Venise… Eh oui, pour moi, la rentrée est encore plus dure que d’habitude puisque j’ai à nouveau eu la chance de passer cet été quelques temps dans cette ville fascinante… la descente vers la normalité est donc plutôt duraille ! En principe, pour prolonger les rêves éveillés, on peut se tourner vers nos fidèles univers de jeux de rôles, pas vrai ? Et Venise, comme décor de jeu de rôle, ça se pose là quand même ! Pensez donc : les masques du Carnaval, les poursuites sur les canaux, les ruelles brumeuses entourées de palais séculaires, les liens avec l’Orient mystérieux… Allez hop : faisons un petit tour en plusieurs étapes des déclinaisons rôlistique de la Sérénissime. 

1èr voyage : on prend la photo et on remonte dans le car…

Venise n’est parfois présentée dans certains suppléments ou campagne de jdr que comme une étape parmi d’autres à l’occasion d’un véritable tour d’Europe des lieux pittoresques en Diable. Inutile de préciser que l’immense majorité des suppléments se trouvant dans ce cas sont américains et que la vision de Venise y est, en effet, plutôt pittoresque…

La fameuse campagne Terreur sur l'Orient-Express pour l’Appel de Cthulhu est un bon exemple de ce style d’utilisation de Venise. La « ferrovia » de Santa Lucia n’y apparaît que comme une des 13 étapes du parcours du fameux train. Compte tenu de l’étrange façon de découper cette campagne (des scénarios relativement indépendants les uns des autres écrits par des auteurs différents), les personnages ne font donc que passer à Venise… avant de reprendre le train !

Dans le même genre passage éclair, l’exécrable campagne Eurotour pour Cyberpunk2020 (les Pjs jouent les nounous pour une rockstar en tournée en Europe) connaît un épisode intitulé « Menace in Venice » qui… bref, vous m’avez compris.

Quelques autres suppléments qui présentent Venise comme une étape d’un tour d’horizon plus large :

-          Year One est un supplément de contexte qui s’attache à décrire le monde d'Aberrant, le jeu de super-héros de White Wolf, dans l'année 2008. Venise y est la seule ville européenne avec Moscou a avoir le droit à quelques pages dans ce supplément. Les Novas (les super-héros quoi…) ont bon goût.

-          Castles and Covenants pour Mage : the Sorcerers Crusade situe à Venise un des lieux remarquables de la vieille Europe décrits dans ce supplément de contexte : le Palazzo Thearini, une base importante de la Haute Guilde.

-          Le livre du Meneur de Vermine (7ème Cercle) présente notamment l’Europe telle qu’elle est devenue sous l’assaut des insectes géants ; Venise, fidèle à son image de cité de rêve, semble y être assez protégée. Pourtant, ce ne sont pas les insectes qui manquent à Venise habituellement…

Les jeux d’espionnage et d’agents secrets ont pour Venise une attention toute particulière : c’est même, semble-t-il, un passage obligé de toute gamme inscrite dans ce style particulier. Dans tous les cas, les ingrédients sont stéréotypés : palaces luxueux, femmes mystérieuses (et éventuellement masquées) et surtout… poursuite effrénée en Riva sur les canaux ! C’est l’effet James Bond bien sûr qui visite la ville dans Bons baisers de Russie et Moonraker. Bizarrement, le jdr JB007 n’a couvert aucun de ces deux films dans ses scénarios mais quelques suppléments génériques comme Thrilling Locations, parlent un peu de Venise. On parle finalement plus de Venise dans Espionage ! un antédiluvien (1983 !) jdr de Hero Games dont le scénario du livre de base se déroule en partie sur la lagune… à la recherche d’une arme nucléaire dérobée ! Le supplément The Shop, pour Spycraft gamme : Shadowforce Archer, présente également une intrigue où les méchants se terrent à Venise dont le supplément fournit le plan et explique comment, je vous le donne en mille… faire des poursuites en Riva sur les canaux ! Enfin, dans la série, les espions dans la lagune, les éphémères français de EWS ont placé une partie de l’intrigue de leur jeu/campagne Cirkus en Italie et, notamment, à Venise où se terrent les méchants… décidément bien pratique cette histoire de masques !

(à suivre)

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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 14:09
Hey, ça va à 100 à l'heure cette histoire ! Je publie l'article hier et hop, voici qu'on peut trouver sur le blog de Pelgrane la future couverture du jeu de Robin D. Laws avec l'illu et le logo (tiens, c'est le noir finalement...) de Jee.

Espérons qu'on aura plus de chance avec celui-ci qu'avec la couvrante de Maléfices III...
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3 octobre 2006 2 03 /10 /octobre /2006 11:30

Forcément, vous connaissez Robin D. Laws, hein ? Mais si : Feng Shui, Herowars/Heroquest, Dying Earth, Rune… euh, non, oubliez Rune. Bref, un des créateurs de jeu les plus innovants de ces dernières années, se faisant particulièrement connaître par la mise en place de procédures de résolution des actions simples et pourtant parfaitement adaptée à l’ambiance du jeu. Le meilleur exemple : celui de Dying Earth avec le jet d’un seul D6 en toutes circonstances mais que l’on peut relancer un certain nombre de fois pour simuler les rebondissements et autres négociations interminables qui émaillent les aventures de Cugel. Houlà, j’ai réussi à décrire le travail de Robin sans employer les termes « gamedesign », « narrativisme » et « gameplay » : champion du monde !!

 

 

Et bien, on commence à en savoir un peu plus sur le nouveau futur jeu de Laws : The Esoterrorists ! Ce jeu sera édité par Pelgrane Press, l’éditeur de Dying Earth qui veut ainsi inaugurer une nouvelle série de jeux de rôles adaptés aux exigences des joueurs modernes : plus courts, plus simples, plus prêts à jouer. Un peu comme le récent Humanydyne du 7ème Cercle, par exemple. Avec un tel cahier des charges, le thème doit être simple, presque universel : en l’occurrence, les PJs, membres de l’Ordo Veritatis,  enquêtent sur les sombres agissements d’occultistes voulant changer la face du monde de manière à contrecarrer (in extremis, forcément !) leurs plans. Bonjour Dan Brown ! C’est une bonne idée : c’est une thématique très « jeu de rôle » (on enquête, y a du mystère voire du surnaturel…) accessible à n’importe qui ayant lu ou vu une production US de ces 10 dernières années et surtout exploitée jusqu’ici par des gros jeux un peu hermétiques (éhéhé…) style Nephilim ou Keutulu Delta Green.

 

 

Mais surtout, puisque c’est du Robin D. Laws, on attend : le système !! Alors qu’en sait-on pour le moment alors qu’il est en test depuis cet été aux USA ? L’accent sera mis sur l’enquête. Le but du créateur est d’éviter qu’un seul jet de dés, heureux ou malencontreux, décide de l’issue de celle-ci. Style jet de TOC ou d’Idée dans Keutulu. Pour ce faire, chaque personnage sera doté à sa création de domaines très précis d’investigation : balistique, graphologie, médecine légale… (on espère une bonne description de chacun de ces domaines de compétences). A la façon de Dying Earth, à chaque domaine sera associé une réserve de points que le joueur pourra choisir ou non de dépenser en fonction des scènes d’enquête qui se présenteront à lui. Ainsi, le scénario prévoira à l’avance les résultats obtenus par : un PJ ayant simplement la compétence, un PJ ayant la compétence et ayant choisi de dépenser 1 point de sa réserve, un PJ ayant dépensé 2 points… évidemment, plus on dépense de points, plus le résultat est précis et intéressant… à condition qu’il y ait quelque chose à trouver ! Donc, d’un point de vue ludique, il sera surtout important pur le joueur de faire s’investir son personnage dans un pan de l’enquête qu’il estime riche et décisif pour trouver la vérité. Si il dépense des points dans ce qui est finalement une fausse piste, il n’en aura plus pour les autres pistes.

 

 

On peut supposer qu’il y aura comme dans Dying Earth un système de rétablissement des réserves mais pour le moment, on n’en sait rien. Le système est décliné pour les autres actions, notamment pour les actions en opposition : on ajoutera alors à la « mise » de points l’incertitude du hasard, apparemment à travers une simple pièce de monnaie jouée à pile ou face. D’autres actions « passives » seront résolues automatiquement (sans mise ni hasard) en comparant la réserve actuelle du personnage dans la compétence concernée et le niveau requis par la situation. Bref, pas de dé.

 

 

Pour ajouter aux promesses de ce futur jeu (pas de date de sortie précise), précisons que l’aspect visuel sera traité par le talentueux Jee, un gars bien de chez nous, qui nous permet de proposer en illustration son projet de travail pour le futur logo du jeu. Plein d‘autres merveilles à voir sur le blog de l’artiste.

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Mais C'est Qui Ces M.e.c. ?

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Le garage où les M.e.C. rangent leurs fichiers PDF étant devenu un fameux bordel, en voici une nouvelle version plus mieux. Un clic et c'est parti !


http://img.over-blog.com/625x881/0/06/06/51/n-6/tangerine_quarantine.jpg
Du matos pour Hellywood préalablement publié dans les défunts Carnets de l'Assemblée : la description d'un rade comac et un scénario qui s'y déroule entièrement (ou presque).

http://img.over-blog.com/500x706/0/06/06/51/n-6/glas.jpg
Du matos pour Warsaw préalablement publié dans les défunts Carnets de l'Assemblée : une faction atypique accompagnée du scénario qui va bien.

http://img.over-blog.com/500x702/0/06/06/51/n-5/factions-warsaw-cover.jpgUne mini-aide de jeu pour Warsaw (la liste des factions).
http://img.over-blog.com/625x884/0/06/06/51/n-6/avocats-du-diable.jpg
Un scénario expérimental car bi-classé Te Deum pour un massacre et Hellywood (et ouais). Publié jadis dans les Carnets de l'Assemblée.
http://img.over-blog.com/150x206/0/06/06/51/n-4/verbatim-couv.jpg
Une contribution à l'ouvrage Jouer avec l'Histoire proposée par l'éphémère éditeur en bonus sur son site web. Sujet : le surnaturel dans les jeux historiques.

Mea Rouia, un gros scénario exotique
pour Maléfices avec les aides de jeu et les prétirés qui vont bien (voici aussi la couv' pour les plus bricolos d'entre vous)

Three Card Monte, un scénario sans fantastique pour Hellywood


Fleetwood & Studebaker, une aide de jeu sur les poursuites en voitures pour Hellywood


Deadline !, une variante des règles d'investigation pour le système Gumshoe


Aventures aux Pays de Nulle Part, un jeu hybride entre jeu de rôles sans MJ et de société dans l'univers du jdr Terra Incognita

Voyage, une tentative d'adaptation du système de Dying Earth à l'univers de Rêve de Dragon

Le site dédié à Terra Incognita

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Un autre univers de créations

Quoi ? Tu es une fille ??

Bon, tu as sûrement dû t'égarer sur ce blog ^^

Je te conseille putôt de te rendre sur ce site de création de bijoux fait main.

http://atelier-creation-bijoux.fr/fr/

On reste en tout cas entre gens de bon goût.

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